Hamon ! Ô Toulouse, ville rose, qu’il est loin mon pays…
Comme ses prédécesseurs candidats à la présidentielle, Mitterrand, Jospin et Hollande, Benoît Hamon a tenu son dernier meeting mardi soir à Toulouse. Il paraît que c’est dans la « ville rose » qu’on « vient chercher l’ultime énergie » – c’est Benoît qui l’affirme ! Ultime énergie qui l’on pourrait qualifier, si l’on en croit les sondages, du désespoir. Ou plutôt du dernier espoir : l’improbable, l’impensable : celui de figurer au deuxième tour de la présidentielle. Mais qui peut encore y croire ? Certainement pas Madame Delga qui pourtant, dans l’ivresse du moment du meeting, s’attaquant à Emmanuel Macron, a osé cette imprudente et condescendante sortie : « Au centre c’est partout et nulle part. On attrape tout et n’importe quoi. C’est une auberge espagnole dans laquelle s’est attablée une clique d’anciens couteaux de la Chiraquie et dont deux tiers des soutiens sont nés avant la Ve République ». Sous-entendant ainsi – involontairement ? – que Manuel Valls (qu’elle a soutenu lors de la primaire), Le Drian, Collomb, et tant d’autres, et non des moindres, à gauche, comme les députés PS sortants, ou pas, de la Région Occitanie : Monique Iborra, Jean Claude Perez, Anne-Yvonne Le Dain, Cresta… appartiendraient eux -aussi à la clique cacochyme du « tout et n’importe quoi ». Les intéressés ont du apprécier la subtilité du propos ! Et saurons à n’en pas douter s’en souvenir. Le lendemain de ce meeting, hasard du calendrier, s’était au tour de J.M Baylet, d’entrer dans « l’auberge » occitane du centre de « partout et de nulle part » de monsieur Macron et d’annoncer, par voie de presse, et dans la sienne, monopoliste et régionale, qu’il voterait lui aussi dès le premier tour pour son tenancier. Comme son ami Didier Codorniou, le 3ème vice-président PRG de la Région Occitanie, qui s’était dévoilé bien avant lui, notamment ! Dès lors, sans pousser trop loin l’analyse, et quel que soit le résultat des élections présidentielles et législatives, une question se pose déjà à Carole Delga au sujet de sa « maison » : pourra-t-elle la tenir sans le soutien de ces deux membres-là du « tout et n’importe quoi », de cette petite auberge régionale où l’on s’attable désormais pour y parler cassoulet, comme toujours, certes, mais à la sauce Macron désormais ? Autrement dit, qui passera à table ? La réponse est dans la question…
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Aimé COUQUET
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Karine Sabah-Chevalier a été député ? Première nouvelle. Elle n’a jamais eu le moindre mandat électif. Ce qui ne la déclasse pas obligatoirement. C’est seulement une information.
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Michel Santo
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Oups ! Pardon !
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Karine Chevalier
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Aimé Couquet a la mémoire ou l’information sélective. Députée, non, mais conseillère régionale , oui,jusqu’en 2015. J’ai ensuite refusé de me représenter aux régionalespour ne pas cautionner la présence sur la liste de « résistants » qui par leur maintien au second tour des municipales à Béziers ont favorisé de facto l’élection de Ménard.
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Aimé COUQUET
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Exact pour Conseillère Régionale. Toutes mes excuses. Pour les municipales à Béziers. C’est un point de vue. Personne ne saura jamais si Elie Aboud aurait battu Ménard au deuxième tour. Pour l’instant Aboud et la droite (sauf Resplandy qui est le plan B) on voté au dernier conseil municipal le compte administratif, bilan de l’année 2016. Ce qui implique l’approbation de la gestion de Robert Ménard. Pour eux, ce n’est même pas un problème de résistance ! Je crois que nous ne sommes pas trompés. Il y a une opposition aux idées et à la mauvaise gestion du maire d’extrême droite à Béziers.
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