Il faut avoir lu beaucoup de livres pour savoir ceux qui en valent la peine…
C’est le rituel de tous mes matins, avant toutes choses et parfois même avant ma première tasse de café : prendre un ou deux livres du « premier rayon » de ma bibliothèque et lire au hasard quelques pages. De Valéry Larbaud, je suis ainsi allé jusqu’au terme de la première histoire de ses « Enfantines » : Rose Lourdin. Une prose simple, légère, limpide, émouvante… Du grand art !
Un soir se faisait avec des chants d’oiseaux, du calme et des cris lointains d’enfants ; les ombres confiantes s’allongeaient, comme pour y dormir toujours, entre les pierres des escaliers et des balcons du vieux couvent.
Plus tard, j’ouvrais les « Mémoires intimes de X » de Jean Grenier à la page 90 – j’y avais noté (quand ?) ceci :
Bon dimanche !Rétrolien depuis votre site.
Eric
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Très beau !
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