Jacques Bascou, le Président du Grand Narbonne, vient de démissionner du PS !
Lors d’une récente émission de Radio Barques, sur Grand Sud Fm, Jacques Bascou, le président du Grand Narbonne, s’était livré, sans langue de bois, au lendemain de primaires gagnées par Benoît Hamon, à une critique – de ses dirigeants, de sa stratégie, de la concurrence suicidaire entre chapelles irréconciliables etc. – sans concessions, de son propre parti. Au point même que je m’interrogeais, hors antenne, sur ce qui pouvait encore le retenir d’en sortir. He bien ! mes questions ne sont plus d’actualité : sa lettre de démission du PS a bien été expédiée au premier fédéral du département de l’Aude, qui l’a bien reçue et notifiée au secrétaire de la section de Narbonne. Un évènement considérable dans le « mundillo » politique local et régional. Après 40 ans de militantisme, que l’ancien Député-Maire de Narbonne et président en titre du Grand Narbonne quitte le PS de cette façon et dans le contexte politique présent, n’est pas, en effet, sans significations et conséquences politiques. Outre son constat d’une «lourde dépression» cliniquement annoncée de son ex-parti, à court terme, c’est surtout sa conviction de ne pas pouvoir oeuvrer, en interne, pour en rétablir sa vocation à gouverner le pays qui l’a probablement amené à prendre cette difficile décision. Sans doute pense-t-il aussi à présent contribuer à une réflexion collective sur les conditions d’un renouveau à « gauche », mais le voir rejoindre « En Marche », comme certains ne manqueront pas de le commenter, pendant la période de l’après présidentielle et des législatives, en tout cas, me semble toutefois hautement improbable. Pour ne pas dire farfelu ! Je ne vois pas en effet les bénéfices politiques que pourraient en tirer les partisans d’Emmanuel Macron. A contrario, les conséquences négatives de ce « coup de tonnerre » sur le moral et l’énergie des troupes militantes locales, déjà passablement éprouvées après le premier tour de la présidentielle et le catastrophique résultat de leur candidat, leur offrent des gains symboliques et politiques conséquents. La question qui peut dès lors se poser est celle de savoir si, dans la foulée de Jacques Bascou, de nouvelles démissions, dans la narbonnaise, ne sont pas en train d’être discrètement rédigées… pour être postées après le deuxième tour des législatives ! Les temps sont difficiles pour le PS, y compris dans des territoires qui jusqu’ici étaient considérées comme des « fiefs » d’une solidité à toute épreuve…
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Le Maître
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Mr Bascou quitte une gamelle quasiment vide au goût rance pour aller vers une nouvelle gamelle mais le contenu et le goût seront le même puisqu’il s’agit de la même, seule la couleur du contenant aura un peu changé.
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Sisyphe
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Je lis ces commentaires et me questionne …. qu’est ce qu’un homme libre de son chemin, la liberté existe t’elle en politique ou du moins sommes nous formatés par ces partis qu’en sortir est acte de trahison… être libre de coercition, de tout arbitraire exercé par autrui, être dégagé des liens qui oblige l’homme à obéir aux ordres. Je reconnais pour ma part à l’homme, celui qui fait l’objet de ces commentaires, d’être libre de l’obligation de circonstance et lui reconnaît une liberté de conscience, une liberté de pensée…
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Michel Santo
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C’est aussi mon opinion ! Une liberté de conscience et de pensée qu’il convient de respecter…
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Dumas
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Les partis ne construisent plus !.. L’ont-ils fait un jour ?.. à regarder dans le rétroviseur ce sont les individus qui font avancer (ou reculer) l’humain. Le nouveau monde de EM! veut sécuriser les parcours individuels pour que chacun ait sa chance. C’est là qu’il faut être. C’est demain. C’est l’avenir. C’est une promesse. Surtout ne pas passer à côté Jacques !..
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