Le bal masqué des municipales à Narbonne est ouvert…
La ronde des prétendants au trône municipal a commencé, samedi dernier sur Radio Barques. Nicolas Sainte Cluque, le conseiller général socialiste et premier opposant de Didier Mouly en son conseil municipal, adoubé par l’association créée par Jacques Bascou, et attendant de l’être par la section socialiste locale, en a profité – il était dans son rôle !– pour dire tout le mal qu’il pensait du maire – à terme sortant, mais décidé à le rester, maire. Samedi viendra le tour d’Alain Perea, le député de LREM, qui ne dit rien de ses intentions, tout en laissant dire et en disant tout de son intérêt pour la ville… Et puis d’autres figures connues, de droite, de gauche et d’ailleurs viendront à l’antenne qui toutes se déclareront, le coeur sur la main, apolitiques ou apartisanes, tant les partis et les coalitions de partis font aujourd’hui figure de repoussoir. À l’antenne… ou dans la rue ! Comme ce dimanche matin, il y a un mois environ, ce « quelqu’un » qui me tape gentiment sur l’épaule et que je reconnais comme une ancienne adjointe de Jacques Bascou, madame Eglessies ; et qui, tout à trac, me sort « que ça ne peut plus continuer comme ça… des amateurs, des nuls etc… » ; pour finir par m’annoncer à voix basse : «bientôt, je vous ferai signe… on finalise une liste de la société civile… » Ah bon ! Depuis je n’ai plus de nouvelles, mais je sais qu’elle s’active beaucoup. Elle n’est pas la seule d’ailleurs. Dimanche dernier, juste après la rediffusion de l’interview de Sainte Cluque, revenant des Halles, c’est un coup de klaxon qui me fait « coucou ! ». J’en reconnais l’auteur penché en travers de sa portière entrouverte : un proche de Jacques Bascou (encore !). Mais pas un politique, qui, lui aussi m’informe d’une prochaine conférence de presse pour lancer une liste « société civile canon », avec des élus de Nouveau Narbonne et de J’aime la même. « Un gros coup ! », me dit-il ; « du sérieux ! », mimiques à l’appui. Son démarrage en trombe, poussé par un deux-roues malveillant et pétaradant, ne m’a pas permis de poursuivre la discussion. De sorte que si j’écarte la suggestion à moi faite par des jeunes d’un quartier sensible, notamment, d’en monter une aussi (de liste, évidemment !) afin de mettre en oeuvre mes analyses et idées, je ne puis m’empêcher de penser que le climat électoral narbonnais est propice à d’inattendues propositions politiques. Marginales peut-être, mais susceptibles de troubler l’éternel jeu classique entre la gauche socialiste et Nouveau Narbonne…
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cetace_jovial
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Hâte de connaitre la position que vont prendre tous ces beaux messieurs sur les fumants projets d’Orano, TDN le four à boues radioactives et hydrogène à 1 km du centre ville, et NVH , la nouvelle façon de fabriquer du dioxyde d’uranium avec un lourd impact sur l’environnement proche.De plus, après l’explosion d’un baril de déchets radioactifs militaire, le prochain maire aura la lourde tâche de promettre à ses futurs administrés qu’acheter un terrain ou une maison dans le quartier des amarats bas n’est pas forcément un bon choix d’investissement ! Enfin, il devra aussi supporter le lourd fardeau du bilan de MOULY en consort, avec une salle multi-modale qui sera un gouffre financier….
il est plus que temps à Narbonne de mettre un grand coup dans la fourmilière et de changer les pratiques ancestrales qui ont mené cette magnifique ville dans une impasse.
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Michel Dumas
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La vieille politique en somme!..
Pourtant il semblait bien qu’une politique nouvelle devait naître en même temps que la naissance de Macron.
Cette politique nouvelle, fondée sur des projets municipaux construits à partir d’analyses sérieuses, s’appuyant sur les orientations générales des politiques publiques, relayées par les régions, tenant compte des projets en cours, des budgets possibles…
Cette politique, portée par de nouvelles têtes, devait s’extraire du clientélisme traditionnel surtout ici, dans l’Aude.
Elle devait sortir des chemins boueux où les ornières sont devenues avec le temps des gouffres financiers inopérants.
Cette politique autrement devait exclure le copinage, s’extraire du rouleau compresseur des partis traditionnels (inclus l’ex FN).
Et non… on continue, Perea, Bascou et les autres…
Ici, dans l’Aude, la République en Marche c’est accrochée aux mêmes wagons du même train.
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