Chronique de Narbonne : le grand frère vous regarde.
Alors dans l’opposition, Jacques Bascou et les socialistes narbonnais s’opposaient à la vidéosurveillance, à l’augmentation des effectifs de police et leur armement.
Aujourd’hui aux affaires, ils les défendent avec zèle. Quant à la vertueuse filiale départementale de la Ligue des Droits de l’Homme, qui quotidiennement chassait ces « scandaleuses atteintes aux libertés fondamentales », elle se tait. L’illustration locale du syndrome du caméléon selon lequel une coalition au pouvoir change irréversiblement de « code » idéologique. N’est ce pas François ?
Mots-clefs : Chronique de Narbonne, PS, Sécurité
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Bigbrother
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Vous faites la démonstration évidente qu’une vraie politique équilibrée de sécurité publique ne peut être menée en France que par la gauche et le centre gauche. Même chose pour la politique
économique. Avec une droite désormais partagée en deux entre les idées fascistes du Front national et un courant social-libéral pret à rejoindre le centre droit, l’alternance n’est
pas pour demain. Dans le pays, comme à Narbonne… Mais pour ce qui est de Narbonne vous en êtes déjà convaincu, ainsi que l’indiquait une de vos récentes chroniques.
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Michel Santo
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Je constate qu’une vraie politique équilibrée de sécurité, en tous points identique comme à Narbonne, et comme vous le dîtes, à celle du pouvoir précédent, était présentée hier par ceux qui
aujourd’hui la mettent en oeuvre comme » scandaleusement attentatoire aux libertés » voire fasciste (!!! ). Ce qui confirme le fait historique largement démontré depuis au moins Guy Mollet, que
les socialistes au pouvoir font la politique de leurs adversaires, à quelques nuances près, si j’étais caricatural. Non, plus sérieusement, la fonction historique de ce courant politique, quand
il est aux affaires, est de faire accepter à ses électeurs et aux catégories sociales qu’il représente des réformes et des orientations idéologiques qu’ls refusaient venant de ce que vous
appelleriez la droite républicaine et de gouvernement. Mais , parce qu’il y a un mais, à quel prix politique? Le mensonge ou la ruse ou tout ce que vous voudrez ( regardez les sondages d’opinion,
et ce n’est pas fini…) se retournent à présent en cruelles désillusions pour » le peuple de gauche « . Et ce n’est pas la chienlit régnant à droite, pour l’heure, qui va changer la donne, me
semble-t-il… Je disais avant l’élection présidentielle, logique avec cette analyse, que d’un point de vue stictement rationnel, pour engager le pays dans la voie de réformes stucturelles (
déficits et dépenses publiques, poltique sécuritaire, immigration ( Ah les expulsions de Roms par Valls…) ), il fallait élire un socialiste. Bref pour engager une politique de droite en période
de crise élire un homme de gauche… J’avais une préférence pour Valls! dont la motion règne aujourd’hui au gouvernement… Ainsi va l’histoire!…
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pibouleau
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Cette démonstration, Michel, démontre a contrario que le PS a abandonné (en douce) toute prétention résolument réformiste
Je n’ose utiliser le gros mot : révolutionnaire.
L’actuel PS a abandonné nationalisation et autogestion, le plan, accepté la notion de concurrence
En quoi cette assos d’élus (qui n’a plus rien d’un parti politique) se différentie-t-elle de la doite ? En si peu.
Ces gens ont tué mon idéal
Quant aux reniements du pouvoir en place je ferai référence à ce tag accolé sur
le panneau électoral des municipales où sous le visage de J.B. figurait :
social-traitre
sans commentaire
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