Le jour du solstice d’été fut sans lumière…

   

Entre le grau des Ayguades et la plage des Chalets, la mer grondait, l’air était poisseux et les nuages bas, noirs, bouchaient l’horizon et couvraient la Clape. Tout était gris. L’écume seule traçait ses sillons argentés sur des vagues déchaînées. Le monde était sombre, en colère. Pour franchir le chenal de Mateilles, j’ai pris la passerelle joliment nommée « des mots doux ». Le ciel s’était soudainement éclairci. Je m’y suis arrêté quelques instants, avant de continuer ma route. Un simple mot suspend le temps. Il suscite un enchaînement infini de pensées. Doux ! Quand hier encore sur la plage le sable griffait les visages et des mots sur les ondes violentaient les esprits. Le jour le plus long de l’année ne tiendra donc pas sa promesse, pensais-je : il se couchera sans lumière. Mais quelle paix après de si vains efforts !

     

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Commentaires (2)

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    IRIS

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    tout est chamboulé en ce jour: la politique et le climat…Comme vous nous traversons la passerelle des mots doux et de l’amitié entre amis et devant un petit café au relais de la Clape…décor moins poétique que le bord de mer mais douceur du partage…

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      Michel Santo

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      Merci, pour avoir lu comme il convient ce petit texte…

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