« L’espoir revient » !? avec ses militants rencontrés devant les Halles de Narbonne…
On l’oublie , mais Benoît Hamon fut le candidat choisi par les socialistes, les radicaux et une partie des Verts pour les représenter à la dernière « présidentielle ». Il était le candidat issu du Ps, comme le sortant ; le candidat d’un Parti qui offrit deux présidents à la République et qui fit royalement un catastrophique 6%. Avec lui, toute la gauche de gouvernement a sombré dans la ruine et l’ennui. Il serait injuste de lui faire porter seul la responsabilité de ce naufrage. Les courants de l’histoire et ceux de ses amis le condamnaient. Depuis, ne restent de cette ancienne gauche que de fragiles voiles flottant sur les eaux agitées de la politique nationale. Benoît Hamon, lui, a tiré les siennes, s’est mis à son compte et changé de cap. Je pensais à cette brutale séquence historique, ce matin, sur le parvis des Halles, en discutant avec des militants de « Génération.S le mouvement » restés fidèles à Benoît Hamon. Ils distribuaient leurs tracts exposant leur programme pour les élections européennes du 26 mai, le passé oublié. Celui de l’histoire locale et de leurs anciens engagements aussi. Rebâtir ici et monter une liste citoyenne, nous le ferons, me disait Nathalie. « En dehors des Partis et de leurs faux-nez… » Citoyenne, humaniste, mais à gauche tout de même, elle sera ! « L’espoir revient » est son mot d’ordre : il figure sur ses tracts. Sur fond vert ! Je ne compte plus les listes et les désirs d’avenir, de ce côté-là, dans ma petite cité. On dit pourtant que les élus ont le moral en berne ! Et si la Gauche y est fragmentée, comme au plan national, Nathalie et ses amis n’en ont cure. Sans moyens, avec un mégaphone, « ils iront » ! C’est Benoît – tiens donc, je n’avais pas remarqué cette coincidence – un jeune chef d’entreprise avec qui je bavardais sur ce parvis, qui m’a présenté à ces militants. Lui aussi, comme d’autres, cherche une voie pour qu’on l’entende…
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