On ne tire pas que les Rois chez les socialistes narbonnais…

 

Catherine Bossis-Nicolas Sainte Cluque

 

Quelle semaine pour le PS narbonnais ! Si ses troupes (désormais rares et idéologiquement perdues depuis son implosion politique récente : le spectacle donné au plan national en est le triste reflet) et son électorat s’éparpillent un peu partout dans la nature, ses élus locaux (ils sont encore nombreux), à l’inverse, sont déjà entrés en compétition pour les prochaines échéances électorales (larvée, mais vive : c’est un euphémisme !)L’enjeu : le fauteuil de maire de Narbonne et celui, directement ou indirectement, de la présidence de l’Agglomération. Une semaine, disais-je, où tout s’est accéléré. Et précisément ce lundi, lors de la réunion du groupe de  la majorité de Jacques Bascou (et en sa présence), programmée par son président, le jeune maire Radical (Macron compatible, et « pas que » !) de Coursan, Édouard Rocher (soutien et compagnon de route de LREM). L’objet (de cette réunion) était de régler quelques comptes politiques entre ce dernier et les élus communautaires socialistes dont les voix avaient manqué récemment sur son nom (à deux voix près, il passait à la trappe : dans les deux sens du terme !) *. Mais, pour rester sur mon sujet du jour, le plus important fut dit, ce matin-là, par Jacques Bascou (il n’est plus au PS !), qui, pour lever ce qui pouvaient rester d’ambiguïtés dans son attitude, a annoncé à ses collègues qu’il ne serait plus candidat aux élections municipales, comme aux autres. Ce qu’attendaient visiblement avec beaucoup d’impatience les prétendants à sa succession, Nicolas Sainte Cluque, le chef de file des socialistes au conseil municipal de Narbonne, en tête. Un Nicolas Sainte Cluque qui, hier, lors de la cérémonie des voeux de « J’aime Narbonne », dont il est aussi le porte parole,  a pris de vitesse tous ses « amis réunis » (et personnalités socialistes de premier plan, dont Catherine Bossis, notamment, qui fit tomber le maire de Narbonne aux dernières cantonales et qui ne cache plus (ou moins) son intérêt pour l’hôtel de ville), pour s’autodésigner, de fait, comme celui qui pourrait succéder au premier magistrat de la ville, Didier Mouly. Ambiance tendue, sous les applaudissements, nourris, paraît-il ! Le plus rigolo (si on peut dire) était que cette festive réunion était placée, à entendre les mots d’accueil du Président Patrick François (conseiller général socialiste, comme son porte-parole) « sous le signe, de trois mots : partage, ensemble, réunis ». Tout un symbole, en effet ! Et comme en écho à ce savoureux propos trinitaire, deux pages avant, dans le même journal qui relatait cet évènement, l’ex-députée Ps, M.H Fabre, expliquait, elle, que sa défaite aux dernières législatives ne mettait pas fin à ses engagements : « Pour l’heure, je ne m’interdis rien » ; élections municipales comprises, évidemment… On ne tire pas que les Rois, rive gauche, sur les bords de la Robine…

*Voir mon billet consacré à ce sujet  en cliquant sur ici

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Commentaires (2)

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    camus thierry

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    C’est plutôt une bonne nouvelle , Monsieur Nicolas Sainte-Cluque n’est pas le plus mauvais dans l’aréopage de nos élus locaux . A ma connaissance , il n’a pas démissionné du PS , mais je ne suis pas très au fait des défections multiples qui se sont produit lors de l’avènement de notre président Jupitérien , Emmanuel Macron . Je me souviens lors de mon retour à Narbonne après mon passage en Suisse qu’il m’avait très aimablement reçu lorsque j’avais le projet de créer une péniche librairie sur la Robine . Projet vivement enterré , vu le peu d’enthousiasme du maire de l’époque , Mr Jacques Bascou . De même , il m’avait adressé un message de soutien via Facebook lors de l’attribution du marché public de la mediatheque . Donc acte , si Mr Sainte-Cluque porte un projet ambitieux et cohérent , il se peut que je le soutienne . Et c’est ainsi qu’allah est grand comme le disait Alexandre Vialatte pour clôturer ses chroniques dans la Montagne . Inchallah .

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    Alphonse MARTINEZ

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    A Narbonne tout est possible y compris remettre les clefs de l’Hôtel de Ville à ceux qui furent des fossoyeurs communaux durant la période 2007 /2014. Mr Saint Cluque qui nous vient de PAU ou il n’a pu exercer ses talent a fait partie de cette équipe à qui nous devons durant cette période : (chiffres officiel du Ministère de l’économie)
    – La ville s’est endettée de +25%
    – Les charges de fonctionnement par habitant +30%
    – Le chômage + 34%
    – Les charges de fonctionnement de la Ville +40%
    Ajoutons à cela les 2 millions d’€ jetés à la poubelle grace aux négociations fumeuses du marché de démontage de l’Aspirateur brillamment menées par Mrs Sainte Cluque et Ortiz . Si les Narbonnais ne se réveillent pas notre ville ,qui caracole en queue des communes de la même importance, sera foutue et va devoir tendre la sibylle pour survivre.

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