Daniel Maja est un illustrateur et un écrivain de grand talent. Je lis régulièrement ses chroniques « La vie brève » sur sa page Facebook ou sur son blog. Et je le fais toujours avec un grand plaisir ; de la « joie » même ; et un fond d’amicale jalousie aussi tant son art du dessin et de la prose poétique est au dessus de tout ce que je ne pourrais jamais égaler.
J’avais dans mon courrier électronique d’hier soir, une courte lettre de mon amie Claire. J’ai toujours plaisir à la lire. Son propos à mon égard est toujours bienveillant et son style direct souvent empreint d’une légère mais piquante ironie.
Yann Rudent porte la jaquette EELV et «court», en tant que conseiller communautaire, au Grand Narbonne présidé par Didier Mouly, le maire de Narbonne, ville dans laquelle monsieur Rudent arbore aussi la casaque verte de conseiller municipal d’opposition. Il vice-préside en outre le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise présidé par Didier Codorniou, le maire PRG de Gruissan et premier Vice-Président de la Région Occitanie dirigée par Carole Delga, l’ancienne ministre socialiste.
La droite – LR – existe-t-elle encore ? Ou, plus précisément, la droite composée par Alain Juppé : l’UMP , n’est-elle pas tout simplement en train – façon de parler – de vivre ses derniers mois,ses dernières semaines ?
Première sortie urbaine : une demi heure seulement. Le souffle est encore court, et le masque (sanitaire) n’arrange pas les choses. Le ciel est sombre et bas. Passage devant l’hôtel de police ; une compagnie de corbeaux niche dans les platanes qui le borde : ils s’agitent bruyamment en poussant d’épouvantables croassements. On pourrait se croire dans un film d’après guerre et on s’ imagine allonger le pas : la peur que surgissent de ce commissariat des hommes vêtus de noir. Plus loin, je croise un jeune couple. La jeune femme tient en laisse – en corde ! –, d’une main, deux gros chiens ; son compagnon pareillement ; elle avance, lui à ses côtés, en serrant, dans l’autre, le guidon d’une poussette contenant deux bébés. Affolant attelage ! Je songe à leur quotidien dans un petit appartement du centre ville, dans le quartier de Bourg – je les vois souvent, de ma fenêtre, aller dans cette direction. Je pense surtout à ces enfants envers lesquels j’éprouve spontanément, à tort, peut-être, un pénible sentiment de crainte et tendresse mêlés . Il pluviote ; il est tard ; les rues sont vides : le couvre-feu ! Il est donc temps de rentrer. J’aperçois, au bas de la promenade des Barques, deux policiers municipaux : ils patrouillent, débonnaires, nonchalants. L’ordinaire d’un jour comme les autres. Pas tout à fait dependant. Finalement, ce court moment de « plein air » et d’images, contrairement aux apparences, m’aura fait beaucoup de bien – Je suis sérieux !