Contre-Regards

par Michel SANTO

De sournoises et déshonorantes analogies historiques d’une « pendue » carcassonnaise…

 
Elle tient une boutique à Carcassonne et tous les 15 jours discute, sur LCI, avec Eric Brunet – un animateur de la chaîne – des ministres, des médecins et des experts, de la situation dramatique vécue par de très nombreux commerçants indépendants. Ce que j’ignorais !

Une petite journée de manifestation enseignante dans ma modeste cité narbonnaise…

       

J’ai aperçu, hier,  sur la place de l’Hôtel de Ville, une petite troupe de personnes dont certaines brandissaient des drapeaux rouges portant les sigles des organisations syndicales ayant lancé un mouvement de grève national des enseignants et professeurs de l’Éducation Nationale. La Fédération Cornec des parents d’élèves et les mouvements lycéens, étudiants aussi, s’étaient évidemment joints au mouvement. Et ce fut fatalement un spendide fiasco ! 11% de grévistes au plan national seulement, selon les chiffres communiqués par le Ministère.

Que disent de notre rapport au monde ces nouveaux bénitiers à pompe…

 
 
 
 
 
 
 
J’ai lu, dans l’édition dominicale du quotidien l’Indépendant, que le président de l’Association des Amis de Notre-Dame de Marceille – une basilique de la Haute-Vallée de l’Aude – avait installé un distributeur d’eau bénite, afin que les fidèles puissent se signer sans risquer d’être contaminé par la Covid 19 ; ce qui serait un comble pour cet antique rituel de purification des âmes et des corps.

« La vanité et la crainte du ridicule sont les traits les plus saillants du caractère français. »

 
 
 
 
 
 
Dans « L’Âme Française ou la Mesure de l’Espace », l’un des grands chapitres de son livre : « Découverte de l’Archipel » (1932) *, qui commence à la page 61, Elie Faure note, dans un style généreux, pour ne pas dire gourmand, ceci – qui sont les premières lignes – :

Assise au bord de son petit lit, Émilienne pleure.

 
Émilienne et Manuel, son mari : sur ses genoux, Laurent…
   

Assise au bord de son petit lit, Émilienne pleure. Ses mains jointes sur ses genoux serrés, sa tête légèrement penchée et ses yeux remplis d’eau jusqu’au bord, elle me fait penser à une petite fille qu’on vient de réprimander. Tous les soirs, à la même heure, Émilienne est ainsi : une petite valise à plat sur le côté, elle attend celui ou celle qui viendra la chercher pour l’emmener « dans sa maison ».

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