Dans mon billet précédent, je commentais la cuisante défaite de la candidate de LFI, lors de partielle de dimanche dernier. Dans le contexte social tendu par le mouvement des « Gilets jaunes », les conditions objectives d’une potentielle victoire étaient pourtant réunies, d’autant que, se réjouissait-on du côté de LFI, les partis et personnalités de gauche et d’extrême gauche s’étaient rassemblés.
Jean-Luc Mélenchon espérait enfin tirer un bénéfice électoral de son soutien au « mouvement » des « gilets jaunes », mais c’est un nouveau « tampon » qu’avec lui sa candidate vient de prendre dans cette partielle de dimanche dernier. Battue à « plate couture » ; et la gauche académique rassemblée derrière elle, itou* ! Ce que reconnaît Mélenchon lui-même, pour en tirer la leçon politique suivante :
Marc Azéma, le réalisateur de la société Passé Simple* et archéologue lui-même, peut-être satisfait : ses Rencontres Archéologiques de la Narbonnaise ont en effet accueilli beaucoup de monde. Le programme de très grande qualité et la notoriété internationale des conférenciers invités, comme Jean Guilaine, Jean Paul Demoule, Jean Claude Golvin, notamment, ne pouvait qu’attirer les professionnels et les curieux de cet ensemble foisonnant d’activités peu ou prou liées à l’archéologie sous toutes ses formes.
Ce qui frappe, quand on lit ce qui se publie sur les réseaux sociaux et voit les images diffusées en boucle sur les chaînes d’informations en continu, concernant les « Gilets jaunes », est qu’aucune revendication sociale ou fiscale en particulier n’est avancée par les personnes sollicitées – vêtues d’un gilet jaune, pour les plus actives ; ou pas, concernant celles qui les soutiennent. Chaque témoignage, en effet, est surtout celui relatif à une situation personnelle : pensions trop faibles ; impôts et taxes trop lourds ; services publics trop peu nombreux en milieu rural et trop faibles en effectifs ailleurs ; pouvoir d’achat « en berne » etc.