C’est le genre d’information rarement commentée dans la presse locale, mais qui pourtant n’est pas sans conséquences politiques et institutionnelles dans les rapports entretenus entre les communes du Grand Narbonne et la Communauté d’Agglomération à laquelle elles « appartiennent ». Prenons le dernier exemple du transfert à cette dernière des zones d’activités portuaire, imposé par la loi, au 1er janvier 2017.
Des 40 000 associations de l’ancienne Région Languedoc-Roussillon, 1446 maires et leurs adjoints, 132 présidents d’intercommunalités et leurs élus, 5 présidents de Conseils généraux et leurs membres ; ceux des innombrables syndicats mixtes, syndicats patronaux et ouvriers, organismes consulaires et professionnels, écoles, lycées et que sais-je encore tant la liste semble infinie… j’aurais pu recevoir l’invitation d’un, ou de plusieurs, de leur président, maire, ou dirigeant qui, selon le terme en usage, représentent les forces vives d’un territoire pourtant alangui, à « venir les honorer de ma présence » à leur cérémonie des vœux.
Hier, en début de soirée, c’était la traditionnelle cérémonie des vœux à l’Hôtel de Ville et au siège du Grand Narbonne. Une concordance de temps, mais pas de ton. Didier Mouly a en effet souhaité « qu’en 2017, les différends créés par l’Agglo avec la Ville cessent », quand Jacques Bascou lui reprochait, pratiquement à la même heure « d’entretenir une opposition stérile entre la commune et l’Agglomération. »
Vu dans la boîte à image hier soir Montebourg. Rien n’y fait : il sonne faux. L’arrogance lui colle aux lèvres. Il plaide en se payant la gueule de son client. Le problème est son oeil gauche : on y voit ses « trucs ». Il se la pète, dirait Blanchard.
Hamon lui colle aux basques, le béret en moins. Il a des airs de pasteur luthérien. Mâchoires exagérées, large front, poil ras. Noir de la tête aux pieds. Quand il sourit, on dirait qu’il grimace. Il en devient plus sympathique.
Valls qui rit, se crispe. Toujours à tourner sur lui-même. À chercher son axe ; s’enivrer, se perdre dans ses images. L’oeil toujours fixé sur Montebourg, il lui montre son derrière.
Peillon a le toupet rebelle. Il est philosophe ! Ses cheveux en broussaille coiffent des lunettes en écaille. Il parle haut, le cou à l’horizontale, débite des clichés et enfile des perles : « l’homme de droite n’accorde pas le droit de vote aux noirs ». Son horreur du bourgeois est bourgeoise. Comme celle d’Hidalgo, qui l’aime, si « Madame » !
Pinel, radicale et ronde est dans la marge d’erreur et tend vers zéro. Ou l’infini, qui est la même chose. À l’envers !
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]