D’ici quelques années, verra-t-on des bus décharger leur horde de touristes, appareils photo autour du cou, devant le Bataclan ou les anciens locaux de Charlie Hebdo ? Au Rwanda, à Dallas, à Tchernobyl, et bien sûr à Auschwitz, c’est déjà le cas. Ce tourisme ni vraiment mémoriel, ni totalement macabre est admirablement décrit dans ce reportage de Philippe Pujol publié par le site suisse d’information et longs formats Sept.info en septembre 2015.
Fin de match entre Rocky Elsom et l’équipe constituée de chefs d’entreprises, de dirigeants sportifs, d’hommes politiques et de journalistes locaux qui voulaient (veulent toujours!), quoi qu’ils en disent, le virer d’un club dont il possède pourtant plus de 90% des parts. Une équipe qui croyait détenir son joker financier, une sorte de « mystificateur » à l’étrange pedigree, mis sur le marché par un ancien président du RCNM, et présenté par son « comité de parrainage » comme un « émir » du Qatar possesseur de « fonds » richement dotés en pétrodollars, dont j’avais, ici-même, pourtant, dans mon premier billet consacré à ce fantaisiste conte oriental, montré à quel point il était aussi crédible qu’un chameau s’exerçant au patinage artistique.
Denis Carrière est un dangereux activiste. Ses cibles? Stratégiques: des scènes de la vie courante, notamment dans les emblématiques Halles de Narbonne. Ses armes? Redoutables: un carnet et des feutres. Son but? Satanique: saisir l’âme si singulière de cette belle cathédrale profane. Ce qu’il fait, pacifiquement, depuis plusieurs années! Et sans que jamais personne ne lui ait fait la moindre remarque, jusqu’à ce fatidique vendredi 8 janvier où deux individus, un agent de sécurité et un employé municipal, lui ont demandé s’il possédait une autorisation du « Château » pour oser dessiner ainsi, librement.
Sur le site de la bibliothèque publique de New York, d’une richesse inouïe, il est désormais possible de télécharger gratuitement plus de 180.000 images libres de droit, y compris des photos de New York dans les années 1930, une collection de vingt mille cartes anciennes et des manuscrits de poètes. Par curiosité, j’y suis allé « jeter un oeil » ce matin et y ai déniché de belles images concernant notre région. Comme cette très belle carte du Languedoc du XVII siècle:
Premier entretien de l’année de Didier Mouly accordé à Laurent Rouquette, le nouveau « patron » de l’agence de l’Indépendant. Sept questions parfaitement coordonnées et incisives, qui donnent du relief, si je puis dire, à un exposé du maire sur sa stratégie aussi inconséquente qu’ignorante de la nouvelle répartition des compétences entre collectivités locales. Reprenant sa lettre ouverte à Carole Delga, la présidente de la Grande Région, Didier Mouly revient d’abord sur le musée de la Romanité pour confirmer qu’il ne participera pas au fonctionnement de ce musée de compétence exclusivement régionale, ce que je conçois parfaitement, tout en précisant cependant que, pour le financement des abords: parvis, cheminement le long du canal etc…, de compétence toute aussi exclusive de la commune, il demanderait des financements régionaux… ou les réaliserait à minima, ce qui, à l’inverse, est totalement incohérent…