Le 6 avril, j’écrivais ceci à propos de Dominique Reynié et de sa candidature pour être la « tête de liste » UMP.UDI aux élections régionales dans la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon : « On peut penser ce qu’on veut de cet intellectuel libéral de haut vol, mais en entrant dans la mêlée sur le flanc droit de cette grande région, il fait exploser, au décollage, une bien médiocre escadrille d’élus professionnels candidats à cette investiture… » Je doutais cependant que l’aréopage d’élus chargé de désigner leur chef de file aille jusqu’à le préférer à l’un d’entre eux. Eh bien, ils l’ont fait! C’était à Sète, samedi.
Les élus départementaux audois diminuent leurs indemnités individuelles…mais pas de vraies économies au bout du compte. La droite audoise a souffert lors des élections départementales; va t’elle se décomplexer ?
Un camouflet, un revers, un déclassement… Montpellier échoue pour la troisième fois à l’examen de l’Idex, cette initiative d’excellence pour les universités de la ville dotée d’un budget de 750 millions d’euros. Une claque monumentale au moment même où Philippe Saurel et Damien Alary, notamment, ne cessent de faire valoir l’excellence de Montpellier et un équitable partage des pouvoirs avec Toulouse. Toulouse qui, il faut le préciser, a obtenu ce label Idex au premier tour de la première sélection. Un échec qui ne me surprend pas! Déjà quand j’étais en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et des Transferts de Technologies, entre autres responsabilités, a la Région Languedoc-Roussillon, dans les années 90, et au moment de la création du pôle universitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon, j’ai pu constater la profonde division institutionnelle, géographique et disciplinaire de ce milieu fait d’universités et d’organismes de recherche où la concurrence, à tous les niveaux, n’a rien à envier à celle qui fait loi dans les secteur industriels et des services…