Contre-Regards

par Michel SANTO

Chronique de Narbonne. Le plus grand conservatoire de cépages du monde à Gruissan.

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Enfin , la décision semble prise, si j’en crois nos parlementaires Marie-Hélène Fabre et Roland Courteau. La collection de cépages, unique au monde, située sur des terrains appartenant au groupe Listel, dans l’Hérault, le domaine de Vassal, et gérée par l’INRA devrait être transférée sur le site de  la station de Pech Rouge, dans la commune de Gruissan (1). Comme je le proposais déjà, dans les années 90, quand j’avais la responsabilité de la Recherche et des Transferts de Technologie, notamment, à la Région Languedoc Roussillon, crédits de la CEE à l’appui ! Pour la petite histoire, il est bon de rappeler que les délégués régionaux de l’INRA avec qui je « travaillais » de concert, durant ces dans ces années là, Alfred Conesa et Daniel Boulet, étaient de mon avis, mais se heurtaient malheureusement à leur Direction Générale et à son Ministère de tutelle privé de moyens financiers pour accompagner ce transfert.

Jean-Pierre Le Goff : «Affronter les réalités qui sont devant nous»

Entretien paru dans L’Opinion.com (ici)

vignette-article-5733Sociologue, fondateur du club Politique autrement, Jean-Pierre Le Goff a analysé dans de nombreux essais – La Démocratie post-totalitaire, La France morcelée ou le récent La Fin du village – les mutations à l’œuvre dans le pays. Il revient sur les récents événements ayant endeuillé la France.

Nos politiques invoquent la laïcité, la République, le «vivre-ensemble». Ne faudrait-il pas définir ce que l’on met derrière ces mots. Quelles sont nos valeurs ? Sur quoi se fonde notre identité ?

L’Europe est-elle prête à danser le sirtaki?

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Après le temps des promesses de campagne, voilà celui de l’exercice du pouvoir. L’occasion de vérifier la « justesse » – absolue ou relative – du théorème du Bourget énoncé par François Hollande à propos de la « Finance et des Riches » – les majuscules sont volontaires! Le cœur des préoccupations du nouveau gouvernement grec étant le sort de sa dette publique : il exige – ou exigerait, attendons encore un peu pour connaître ses intentions réelles, son annulation partielle. En sachant que l’État français – et non la Finance en général – est exposé à hauteur de 40 milliards d’euros – hors secteur bancaire – et l’Allemagne, à 60 milliards environ».

Chronique de Narbonne. Le maire sonne-t-il le glas du RCNM?

 

Capture d’écran 2015-01-26 à 14.22.54Dans un entretien au Midi Libre des plus confus, et dont on ne tire aucune conclusion constructive, Didier Mouly  fait l’amer constat que le RCNM prend l’eau, que les « australiens » ne jouent pas le jeu et que leur communication est nulle. Avec ce genre d’analyses nous voilà en effet bien avancé! Bref! le maire  tire des rideaux noirs sur les murs « de son petit salon anglais », présenté à toute la presse, hier, comme le lieu de toutes les coopérations financières entre le monde de l’entreprise, celui du sport et son institution; un salon pour d’entrepenants « courtiers » qui, aujourd’hui, font, hélas, plutôt figure d’agents des pompes funèbres. Plaisanterie mise à part, l’état du RCNM mérite mieux que ce genre de propos à l’emporte-pièce, qui n’aura d’autres conséquences que celle d’aggraver sa situation sportive et financière. Il est temps, me semble-t-il, de s’interroger plus sérieusement sur ce qu’il est possible de faire, et à quel niveau de la compétition, avec les ressources de ce territoire, au lieu de courir après une « image de légende », dont on devrait savoir qu’elle n’appartient plus désormais qu’à l’histoire…

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Chronique de Narbonne et d’ailleurs. Mon céleste clochard et la vulgarité de notre monde…

 

imgresDes années que je ne l’avais pas croisé dans les rues de Narbonne, mon « céleste clochard ». Il porte toujours son élégance naturelle! Cet hiver-là, il avait élu domicile dans l’entrée de l’ancien magasin de chaussures Gagnoud. En quelques jours, il l’avait transformé en un «confortable» abri  tapissé de plusieurs couches de cartons, du sol au plafond. Ses collègues « sans-domicile-fixe » venaient régulièrement lui rendre visite. Des jeunes surtout! De ma fenêtre, tous les matins, je l’observais. Vers les 9 heures, il sortait de son refuge et ses premiers gestes étaient pour son chien.

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