Dray enfonce le coin.
Hier, à Narbonne comme partout en france, les lycéens étaient dans la rue. Peu nombreux il est vrai. Le temps, vent et froid, ne se prêtait pas à la fête et à la drague. Et les deux jeunes profs au style Besancenot ou MJS, tendance OCI ( celle qui fabrique des Dray et des Cambadelis, aujourd’hui frères ennemis…), qui » tenaient » la sono au milieu de drapeaux de l’UNSA naïvement brandis en tête de la procession par quelques jeunes filles à qui on avaient oublié de dire qu’elles feraient offices d ‘ » hommes sandwichs » du syndicat de leurs enseignants, avaient du mal à susciter l’attention des quelques passants pressés, dont j’étais, et qui se demandaient, comme le bon Julien ( Dray, évidemment! ), ce matin dans Libé , devant ce rassemblement de très jeunes gens placés en tête de la manif par des parents d’élèves cornéquisés et des enseignants politisés, si, dans un contexte où «Toutes les conditions sont en train de se réunir pour des confrontations sociales très violentes» le rôle de l’opposition n’était pas plutôt « de montrer aux gens qu’il y a une autre politique qui est possible», au lieu de «de prendre nos baskets et d’être de toutes les manifs».
Que dire d’autre après cela qui ressemble à un tir d’exocet en direction d’Hamon tout en étant frappé, si je puis dire, du coin du bon sens ( d’Etat )…
Virage à droite!

Après la rédemption du peuple américain par Obama, le retour du principe de réalité de la politique américaine. Voici ce qu’en rapporte Le Point:
« Mon premier a voté en 2002 pour l’invasion de l’Irak. Mon second y a dirigé l' »escalade » (le « surge ») qui a permis aux forces d’occupation américaines de briser les reins de l’insurrection. Mon troisième a commandé le corps d’élite des armées, approuvé l’invasion de l’Irak et l’escalade, et ne cache pas son amitié pour l’ex-candidat conservateur à la présidence, le faucon John McCain.
Mon tout – Hillary Clinton, Robert Gates et James Jones – constitue le « cabinet de guerre » que le futur président démocrate des États-Unis, Barack Obama, a présenté lundi matin dans son fief de Chicago. On se souvient qu’il a été élu, il y a un mois à peine, en dénonçant l’invasion et l’occupation de l’Irak, en affirmant que l' »escalade » y était vouée à l’échec, et en battant le républicain McCain qu’il dénonçait comme un dangereux belliciste décidé à poursuivre la guerre. » lire la suite….
Morne dimanche!
La banane durable de Barnier.
Voilà qui me ravit et me laisse espérer une perpétuelle félicité pour ce fruit à la pulpe farineuse et sucrée dont j’agrémente mes petits déjeuners. En ces temps de crise, l’audace de notre ministre de l’Agriculture, d’habitude si discret, tombe comme un navet sur un canard. Al dente et à point! Et pour peu qu’on ne garotte pas son zèle en durabilité, de banane en carotte, de carotte en poireaux et de poireaux en soupe, la constante et vivace pauvreté sera enfin et pour l’éternité définitivement vaincue.





