La jeune-vieille garde gaullo-communiste mobilise ses troupes. A l’Université contre l’autonomie, synonyme de diversité et donc d’inégalités. A la SNCF pour les régimes spéciaux, synonymes de particularités et donc de droits acquis. Comme on le voit, les luttes convergent ! Nos étudiants en socio-psycho-arts plastiques veulent une seule université nationale, de type coréen ( du Nord, évidemment ! ) et nos cheminots-traminos-gaziers plusieurs régimes de retraites, pour conserver leurs privilèges ( qui n’en sont pas,naturellement! ). Le tout sur le dos de l’ensemble des autres salariés et des contribuables considérés comme de braves et inépuisables vaches à lait. Cette manipulation a bien marché en 1995. En 2007, gare! C’est Marx qui disait que l’histoire ne se reproduit jamais de la même manière, sinon sous la forme d’une farce.Que le spectacle commence…Vite!
» Réactions des abonnés du Monde.fr « . C’est sans doute la rubrique la plus édifiante de ce journal. Elle nous permet de comprendre, en direct , ce qu’ est son lectorat participatif. Effrayant! Surtout celui dont la pensée se résume à » tout est politique « , de loin le plus activiste. Pas de phrases, des vociférations. Pas d’idées, des insultes. De la rage, de la bêtise, de la violence. Une voix publique qui me fait immanquablement penser à Voltaire écrivant en pleine affaire Calas : » Je n’entends pas ici par voix publique celle de la populace qui est toujours absurde, ce n’est point une voix, c’est un cri de brutes… » ( La Méprise d’Arras ). Le Monde n’est plus ce qu’il était ! Où sont donc passés les » honnêtes gens qui réfléchissent » ? ( toujours Voltaire…)
Dimanche après midi, sur le chemin de halage du canal de la Robine, marchant en direction de l’écluse de Mandirac, j’ai vu arrivé, de face, une spendide péniche.Immense et majestueuse. Un magnifique travail de charpentier. A sa prou, un nom : » Avenir « . Le soir, dans mon salon, regardant » Zone interdite « , sur M6, c’était de bateaux dont il était aussi question. Mais des bateaux de » desingners » à la beauté obscène. Une beauté pervertie par l’immense vanité, la futilité et la démesure de leurs propriétaires. Deux représentations de l’avenir, assurément…
Hier soir, au théâtre de Narbonne: le Misanthrope . Et dans la salle des Tartuffes et Précieuses ridicules. Quelques faux et fausses dévotes et quelques petits marquis s’étaient déplacés pour la circonstance. Une côterie émerveillée d’elle même, endimanchée, papoteuse et hypocrite dont l’extravagant et pathétique Alceste ferait un peu plus tard le procès. Sans concession et sans compromis. Jusqu’à s’abandonner à sa maladie, cette humeur noire qui le conduira au délire et à la folie. Seul. Dans le désert.
Curieux que la presse locale n’est pas vu le côté bouffon et dérisoire du personnage à l’opposé de la sagesse raisonnée et souriante de son ami Philinthe. Et compromettante empathie pour un personnage qui tourne en ridicule la vertu ( Fénelon)…
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]