Scène de la vie narbonnaise… (et d’ailleurs) : Cet homme va toujours ainsi…

   

Je ne le connais pas. Il doit avoir mon âge. Disons qu’il est dans un temps où les nuits sont courtes. Quand je le croise dans la rue, il siffle. Des airs joyeux. De sa composition ou arrangés à sa manière. Cet homme va toujours ainsi. Tout entier dans sa petite musique. Ce jour là, il s’est arrêté devant la vitrine où nous commentions l’éclat d’une perle. « Faites vous plaisir, la vie est si courte. » Puis très vite a repris son chemin et ses trilles. Anonyme messager du temps qui passe. Comme un souffle.

Articles récents

En savoir plus sur Contre-Regards

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading