Un mois encore sans verres adaptés à la vue de près. La conséquence est qu’il me faut des lunettes loupes pour lire et écrire ; ce qui me fatigue. Je me contente donc de courtes plongées dans des Journaux d’écrivains, notamment. Ainsi, ce matin, j’ai ouvert au hasard celui d’André Gide *, pour y trouver ceci noté le 19 Août 1930 :
« 16 janvier 1943. Je me penche jusqu’à six fois par jour sur la radio, avec cette enfantine illusion que l’excès de mon attention va pouvoir faire avancer les événements. C’est ainsi que Valery, les première fois qu’il voyageait un chemin de fer, poussait de toutes ses forces la paroi d’avant du wagon, pensant par cet effort, me racontait-il concourir à celui de la locomotive et accélérer la marche du train. »
André Gide. Journal. Une anthologie. Folio. Page 421
*C’est une habitude matinale ! Après un premier café, je prends au hasard un livre dans ma bibliothèque ou sur mon bureau, ou ailleurs, et lis une page prise, elle aussi, au hasard…
Ma 1.07.2025 Florence Delay est morte. Je l’avais lue il y a longtemps. Le livre s’appelait Riche et légère. C’était un beau titre. On ne savait pas ce qu’il voulait dire, mais on comprenait en le […]
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Sa 28.6.2025 Elles étaient trois. Trois jeunes femmes. Superbes. Elles ont jeté leurs sacs et leurs serviettes à côté des nôtres, comme on s’installe pour la nuit ou pour la vie. […]
Je 25.6.2025 Voilà un bel article de Peggy Sastre. Lu ce matin. Sous mon mûrier. Un café aux bords des lèvres. En compagnie d’une tourterelle. Toujours la même. Elle connaît mes habitudes. Elle […]