Hier soir, je commençais l’écriture d’un billet par cette phrase : « J’apprends, ce jour, qu’à Paris, le colonel Beltrame a désormais son jardin et qu’il n’était pas mort en héros, le 23 mars 2018, à Trèbes, mais en victime de son héroïsme, comme le précise insensément la plaque érigée en sa mémoire le 26 février 2020. » ; et me suis arrêté net, le point final posé.
Le courage et le sacrifice du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame nous obligent. Et la question se pose de savoir si nous en seront dignes, si nous seront capables de nous placer à sa hauteur d’âme et de conscience.
Depuis que ce matin j’ai appris l’héroïque mort de ce soldat entré dans ma vie par le sacrifice de la sienne, son visage me hante. Voilà un homme au regard fier et lumineux qui sans hésitation a offert sa vie à un tueur aux yeux de plomb pour en sauver une autre dont il ignorait jusqu’alors l’existence.
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Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]