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Chronique de Narbonne. Des signes positifs de reprise? Ah bon!

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Cela commence à devenir très pénible. Je sais bien que le climat est au pessimisme social, mais nier certains faits ou les édulcorer n’est pas la meilleure des manières pour faire remonter la courbe de confiance  des français, et des audois en particulier. Depuis quelques mois,  en effet, je ne compte plus le nombre d’articles parus dans la presse locale qui tendent à montrer une économie départementale « montrant des signes positifs de reprise » et une trajectoire baissière des statistiques du chômage.

Les CCI de Narbonne et Béziers, depuis longtemps déjà auraient du se regrouper!

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Il y a des moments dans la vie, comme hier, par exemple, où un article de la presse locale vous procure un grand plaisir intellectuel. Ainsi, hier apprenant à la lecture du Midi Libre que Daniel Galy, le président de la CCI de Béziers était présent « aux voeux » de son homologue de Narbonne, Bernard Ballester, et qu’il était décidé à créer une association commune aux deux CCI, afin de rendre ce territoire plus lisible et plus attractif.

Je connais bien Daniel Galy, et il sait que je lui porte de « l’affection », mais je me dois de rappeler ici, qu’il fit, cependant, campagne, dans les années 2000, contre son prédécesseur à la présidence de la CCI de Béziers au motif justement que le Triangle d’Oc, qui associait entre autres ces deux organismes consulaires, et dont j’étais le Délégué Général, portait préjudice au « Bitterois ». Sitôt élu, il en sortit donc.

Chronique de Narbonne. On y danse et tourne en rond sur ce Pont de Carcassonne!

Capture d’écran 2014-12-23 à 15.26.00Lundi matin, le maire, Didier Mouly, le président de l’Agglo, Jacques Bascou, le conseiller général Pa­trick François, le président de la CCI, Patrick Ballester et celui du tribunal de commerce, Jean-Paul Fourneau étaient tous « sur le pont » face à des commerçants, artisans et libéraux en colère. Installés aux abords du pont de Carcassonne, le préfet vient de leur couper les ponts en fermant le leur à la libre circulation . Trois ans de travaux seraient nécessaires pour en jeter un nouveau sur les voies de chemins de fer qu’il enjambe! Afin de gagner six mois de délai, les commerçants concernés ont suggéré, dans un élan de grande portée intellectuelle, comme on jette un pont sur du sable, de faire sauter celui qui les prend en otages sur les voies SNCF, tout en invoquant le ciel – qui d’autre pourrait les entendre – afin qu’il s’écroule « naturellement » sur elles le plus vite possible.

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