Chronique de Narbonne, et d’ailleurs : Petit hommage à Jean Cassanéa de Mondonville.
C’est une petite rue du quartier de Cité, étroite et sombre. Ses façades suintent la fatigue et le désespoir. Le jour rien n’y attire personne. Absolument rien! C’est au seuil de la nuit seulement qu’elle s’anime. L’été, les tables sortent. Alors elle s’emplit de paroles, de rires et de joie; et on oublie ses murs gris et sans âme. Comme son nom! Que l’on ne connaissait pas. Graziella, tous les soirs réussit ce miracle là. Mondonville!