Ainsi la présidence à cinq têtes du RCN « veut aller vers le monde pro » et nous présente un projet de stade neuf autour du Parc des Sports et de l’Arena notamment, voire en périphérie sur le « territoire de l’Agglo ». Pour un horizon proche : 2025 ! Qui soit dit en passant est impossible, ledit horizon s’éloignant toujours quand on s’en approche.
Samedi 21 juin, le député de la REM, Alain Perea, était à Coursan, sans son fusil de chasse, pour assister à une distribution de poules de réserve — Une centaine si je compte bien. Et ce « afin de réduire la part des déchets fermentescibles » et promouvoir ainsi une « écologie de proximité et de bon sens ».
Semaine éprouvante ! À lire la presse locale je n’aurais plus le choix qu’entre mourir sous les eaux de la Méditerranée, le « feu » de fanatiques islamistes ou celui, ionisant, des déchets nucléaires (de Malvési).
Le « terrain » s’éclaircit, si on peut dire, entre le Domaine des Lebrettes et la commune de Marcorignan ; cette zone où était prévues la création d’une prison et d’une « aire de grand passage ».
La première, même toute virtuelle, est cependant toujours imaginée par les « autorités » sur la seule commune de Lézignan, qui dispose de terrains en grand nombre jouxtant l’autoroute et parfaitement adaptés à ce genre d’équipement (Je me demande d’ailleurs pourquoi cette option lézignanaise n’a jamais été envisagée quand, en pleine campagne des législatives dernières, la députée sortante faisait la promotion de cette prison. Mais bon, passons !).
Quant à l’aire de grand passage, la voilà, elle aussi, rangée aux « dossiers à revoir » en des temps incertains ; et en d’autres lieux que celui initialement pressenti sur la commune de Narbonne.
Son maire, Didier Mouly, a décidé en effet de ne pas modifier son Plan Local d’Urbanisme (PLU), modification qui était la condition préalable et nécessaire pour permettre au Grand Narbonne de réaliser – c’est la Communauté d’Agglomération qui seule en a la compétence – cette « aire » programmée sur le « papier » pour le mois de juin, juste avant la saison des grandes migrations des « gens du voyage ».
Ce qui met en difficultés Jacques Bascou, le président du Grand Narbonne, d’autant que les maires du voisinage, pourtant membres de sa majorité, ainsi que le député Alain Perea, son ancien vice-président, n’en veulent pas non plus !
Les « dindons de la farce » de Marcorignan peuvent donc à présent glouglouter. Cette zone devrait conserver pour un certain temps encore sa vocation viti-vinicole : un projet important de cave coopérative sur un terrain de 10 hectares appartenant à la Ville de Narbonne, est, en effet, actuellement à l’étude… À suivre !
Cette semaine, jeudi 25 janvier, Alain Perea démissionné d’office de son mandat de Vice-Président du Grand Narbonne depuis la validation de son élection à l’Assemblée Nationale par le Conseil Constitutionnel, Jacques Bascou, son président (du Grand Narbonne) anciennement socialiste, soumet au vote de son conseil communautaire un projet de délibération afin de procéder à l’élection de son remplaçant au sein de l’exécutif de l’Agglo.