Petites affaires entre amis au Conseil économique, social et environnemental (CESE)…
Pendant que les attentats terroristes de Paris occultaient le reste de l’actualité, l’institution la plus inutile du pays procédait, à son renouvellement. Syndicats, associations, gouvernement et partis au pouvoir ont discrètement désigné les 233 membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), dont 40 personnalités qualifiées désignées par le gouvernement. Inutile de préciser que ces 40 sièges sont particulièrement convoités et soigneusement distribués par l’exécutif (1). L’institution compte aussi une soixantaine de personnalités associées qui contribuent à l’élaboration des fameux rapports et études, consacrés pour certains à l’agriculture familiale, la micro finance dans les départements d’outre-mer, ou encore l’extension du domaine maritime.