L’Etat islamique a mis en ligne hier une vidéo montrant la décapitation d’au moins une dizaine de chrétiens égyptiens enlevés en Libye.
Une vingtaine d’hommes en combinaison orange, agenouillés et alignés sur une plage. Une légende, indique: « les partisans de la croix, les fidèles de l’église égyptienne hostile».
Comme Maxime Tandonnet, moi aussi : « j‘ai cherché en vain une déclaration, une allusion d’un dirigeant européen à l’abominable tuerie de samedi dernier, au sang des martyrs versé sur le sable libyen. Je n’ai rien trouvé. Face à un génocide, un meurtre de masse pour l’appartenance à une ethnie, une religion, le silence le plus total pèse sur le monde occidental. »
Avec la fin des dictatures dans le monde arabo-islamique, la mise en place de premières élections libres se traduit par une nette victoire des partis se réclamant d’un islam plus ou moins modéré. C’est le cas en Tunisie et en Egypte. Et même au Maroc ! Mais ce qui nous intéresse ici, c’est plutôt le désarroi de nos élites politiques et médiatiques face à ce phénomène, pour elles, inattendu. Comment ! ce qui nous était montré tous les jours sur nos écrans et dans nos journaux ne reflétait pas la réalité du mouvement social à l’œuvre dans ces pays ? Ces jeunes gens modernes de la « génération Facebook » n’étaient donc point l’expression d’une volonté majoritaire d’en finir avec le despotisme ? A ces deux questions, la sanction des urnes vient d’apporter, encore une fois, une réponse nette : il ne faut pas confondre le pouvoir de la rue et celui des électeurs. Le premier peut faire basculer un régime, le second gagne souvent, pour ne pas dire toujours, contre le premier. L’éternelle ruse de la raison…
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