Quelques questions sur le dernier conseil communautaire du Grand Narbonne et l’entretien accordé par son Président Jacques Bascou à Jean Paul Chaluleau, paru dans l’Indépendant de dimanche 3 octobre.
La première – d’autres suivront dans mes prochains billets – concerne la politique fiscale de l’Agglo. Elle a fait polémique récemment sur le nivellement des abattements facultatifs des taxes additionnelles et la cotisation foncière des entreprises. Notamment dans les communiqués de Nouveau Narbonne où le sang coule en abondance depuis l’arrivée de monsieur Boillot à la communication de l’Hôtel de Ville – une coïncidence sans doute – : « hémorragie fiscale », « entreprises saignées à vif »… Le débat, sur ces deux poins précis, est trop technique pour en démêler ici, simplement, tous les aspects, et l’exagération polémique trop facile identiquement pour s’en contenter en guise d’explications. Je « passe »! et en viens donc à ce qui me paraît l’essentiel !
Le Théâtre Scène nationale de Narbonne recrute son nouveau directeur. Un appel à candidature a donc été publié. Et à le lire, on trouve, le résumé parfait de ce dont souffre notre administration publique prétendument décentralisée. Je pensais, en effet, naïvement, que la gestion de cette « scène » relevait de la seule autorité juridique de l‘Association « Centre d’Art et de Culture. Le Théâtre », et celle de son équipement du Grand Narbonne, principal financeur, de surcroît.
Au mois de juin dernier, j’annonçais la naissance d’un groupe divers droite et non-inscrits au Grand Narbonne, avec à sa têteHenri Martin (?!) Un groupe qui résulterait de la fusion, après sa dissolution, de celui de Michel Py, le maire « Les Républicains » de Leucate, auquel s’adjoindraient les proches du maire de Port-la-Nouvelle, comme Gérard Kerfyser, le maire d’Armissan, et madame Viviane Durand, la mairesse de Sainte Valière, trois poids lourds de la gouvernance Bascou, notamment. Soit au total, si je compte bien, pour ce nouveau groupe, une douzaine d’élus communautaires, environ. Dans ce même billet, j’analysais les raisons et les conséquences politiques de cette initiative politique prise par celui qui, classé à droite, a pourtant permis, en compagnie de Gérard Kerfyser notamment, l’élection de Jacques Bascou à la présidence du Grand Narbonne, et ce malgré sa défaite aux municipales dernières sur Narbonne, la ville centre. Je ne vais donc pas revenir, au risque de me répéter et de lasser, sur ces différents points, que mes lecteurs peuvent retrouver exposés dans le billet figurant en lien, ci-dessous. C’est sur une de ses conséquences dans l’organisation du prochain conseil communautaire que je voudrais aujourd’hui appeler l’attention.
Faire évoluer Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA) en Communauté Urbaine du même nom, selon le souhait de son président Jean-Marc Pujol, est une idée qui avance à grands pas. De la première annonce en catimini, en septembre dernier, à la charte fondatrice adoptée le 8 juin dernier, lorsque l’intéressé souhaitait une administration «stratège», les soutiens et adversaires du projet constatent que le projet avance à un rythme soutenu. Le 8 juillet, en conseil communautaire, pas moins de 61% des 36 maires de PMCA, soit 22 édiles, se déclaraient favorables à l’évolution.
Ce jeudi 25 juin, réunion du conseil communautaire du Grand Narbonne. La dernière avant la « pause » estivale. À l’ordre du jour, rien qui puisse soulever d’indignation le groupe de Didier Mouly. Mais peut-être, sans doute!, l’annonce officielle par Henri Martin de la création d’un nouveau groupe « divers droite, non inscrits » qui résulterait, comme je l’ai exposé dans un billet du 20 juin, de la fusion, après sa dissolution, de celui de Michel Py, le maire « Les Républicains » de Leucate, auquel s’adjoindraient des proches du maire de Port-la-Nouvelle, comme Gérard Kerfyser, le maire d’Armissan, et madame Viviane Durand, la mairesse de Sainte Valière, trois poids lourds de la gouvernance Bascou, notamment.