Sur son compte Twitter, Philippe Saurel raconte que, lors de la visite du ministre Jacques Mezard, le sénateur Jean-Pierre Grand (LR) l’a pressé de rendre à « Castelnau-le-Lez » – dont il fut le maire de 1983 à 2017 – et Lattes – dirigée par son ami Meunier – leur vice-présidence à la métropole de Montpellier, « en dégageant les nouveaux élus ». Un Jean-Pierre Grand qui lui aurait assuré qu’en contrepartie « il le laisserait tranquille et qu’il serait réélu « les doigts dans le nez ».
Le sénateur UMP Jean-Pierre Grand, en bon rentier de la politique qu’il est, n’a pas accepté la désignation de Dominique Reynié, pour conduire la liste de la droite et du centre aux élections régionales de décembre prochain, au point de rejoindre celle conduite par Philippe Saurel, dans l’Hérault. S’il s’était contenté de cela, on le laisserait tranquillement à l’avant- dernière place de cette liste à débattre avec ce qu’il lui reste de conscience politique. Mais au lieu de se faire oublier, pour mieux se rendre utile auprès de Saurel, le voilà qui ne cesse de poursuivre de sa vindicte le Reynié en question, en publiant lettres et publications, adressées à Nicolas Sarkozy, sur l’éventuelle inégibilité de ce dernier. Avec le risque, calculé, de faire exploser sa liste et ruiner ainsi sa campagne.