En ce début d’année, décédait Jean Pierre Liégeois. 59 ans à peine! Peu de temps avant qu’il ne m’informe de sa grave maladie, il m’avait prêté ce petit livre: un poème de Guillevic. Sa soeur a voulu que je le garde, en signe d’amitié. Il est dans mon bureau, sur une petite table. Il m’arrive de l’ouvrir au hasard, certains matins. Sans autres soucis que de lire trois ou quatre vers. Et de remonter jusqu’à leur source. Comme ce matin! Ne me demandez pas pourquoi.
Je n’aime pas les lundis. Comme m’ennuient les dimanches. De ces jours jamais pleins, j’en attends toujours le pire. Comme si le temps retenait sa faux. Des commencements toujours en suspens, des rues souvent vides, des vies en attente. Des espoirs toujours déçus et des aubes qui meurent. Je n’aime pas les lundis. Comme ce matin-ci, pluvieux, sur la place de l’hôtel de ville. Sylvain qui vînt à ma rencontre. Triste! Jean Pierre, son ami, qui était devenu le mien, dans la nuit, nous avait quitté. Je connaissais son état. Il me l’avait annoncé en janvier.
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