Articles marqués avec ‘Laurent Bonneau’

Bruxelles, formes d’une ville en forme…

   

Marie Demunter et Laurent Bonneau publient Bruxelles, un livre de photos et dessins dont le sujet est la capitale de la Belgique et de l’Europe.

On avait déjà vu Laurent Bonneau dans un précédent exercice urbain, Narbonne par Bonneau (Ed. Passé Simple, 2016) qui montrait une centaine de vues de sa ville réalisées avec une même contrainte de moyens, de format et de point de vue.

Le couple n’est pas à son coup d’essai pour ce qui est de la création à deux. Il publie depuis le printemps 2016 le discret périodique Récifs (7 opus aux Ed Lauma), combinant photographies de Marie et dessins de Laurent.

Bruxelles est une émanation de Récifs, mais à une autre échelle. On y retrouve le combo dessin/photo, pour un projet éditorial plus considérable. Comme il est impossible d’embrasser une ville d’un seul regard, Bruxelles est constitué de multiples vues et rencontres, rendant compte d’une capitale au tissu et aux ambiances complexes (quelle grande ville ne l’est pas ?). Comme toujours une grande rigueur formelle caractérise leur travail à la fois vif et contemplatif. Beaucoup d’images sont prises dans les brèches du bruyant tissu urbain, quand se transfigure le banal et se révèle une autre monumentalité, une autre théâtralité de la ville. Bruxelloise d’origine, Marie Demunter a sans doute orienté le travail du duo vers cette quête de l’intime urbain.

Un même regard sensible et en hauteur est porté sur les habitants qui sont comme inclus dans le livre, faisant sonner leurs paroles, voix et récits actuels où il est beaucoup question de multiculturalisme et de la mutation des villes.

L’évidente cohérence de vision du couple n’empêche pas sa dualité plastique : Marie Demunter qui excelle dans la capture des lumières et de leurs métamorphoses, quand Laurent Bonneau est plus du côté des couleurs et de la puissance des silhouettes.

Bruxelles, livre sensible et vivant est publié chez Des ronds dans l’O.

Cultures d’Oc. A la galerie AMJaumaud (Narbonne), déambuler dans la ville ou sur la peau des légumes.

Contreregards-Jean-C-Alix-Laurent-Bonneau


A la galerie Anne-Marie Jaumaud, jusqu’au 31 août une très belle exposition donne la parole à deux artistes Narbonnais, Laurent Bonneau et Jean-Christophe Alix.

Laurent Bonneau expose 50 vues de Narbonne, des dessins originaux reproduits dans son livre qui paraît en ce moment même aux éditions Passé Simple, Narbonne par Bonneau. Une écriture précise intelligente ; des lieux, des espaces de Narbonne, des plus célèbres aux plus anodins. On est toujours impressionné par le travail de Bonneau, quelle que soit la forme qu’il prenne. Ici du côté de l’archiviste, du vedutiste.

Cultures.D’Oc: Il faut reconstruire l’ Hacienda…

L’Hacienda, orthographiée avec la cédille, désigne le mythique club ouvert en 1982 à Manchester, qui fit émerger la techno et la house music en Europe. Fermée en 1997, elle fut détruite en 2002, mais reste une indépassable référence pour la pop culture.

Le MRAC de Sérignan a décidé de rendre hommage à l’imaginaire de l’Haçienda en invitant l’artiste montpelliérain Bruno Peinado, dont c’est la première exposition solo dans le Sud de la France.

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