La Pavillon de la Nautique n’aura finalement pas été coulé par l’équipage aux commandes de la S.N.N, conduit par Robert Dejean. C’était pourtant l’objectif visé, on s’en souvient peut-être encore, par ces extrémistes de la plaisance, qui voulaient « Rendre La Nautique aux Nautiquards ». Un mot d’ordre qui n’est d’ailleurs pas s’en rappeler celui d’une « blonde », dont je tairai le nom…
Le croquis de la semaine de Denis Carrière: Une belle atmosphère de taverne grecque au « Pavillon », à la Nautique, face à Bages. (Il n’y avait aucune voiture sur le parking réalisé il y a peu de temps, par des âmes charitables, devant cette belle terrasse…)
Inutile et stupide polémique politicienne sur le nombre de personnes « drainées » (cf l’Indépendant) par les « Barques en scène ». Incontestablement il y avait du monde sur les deux cours: j’en ai vu beaucoup; et du beau monde sur la grande scène: je n’en ai vu aucun. Comme samedi Benabar, que j’aime bien pourtant. Trop loin, trop de bruit… Même sa voix, méconnaissable. Il n’est pas fait pour ce genre de scène. Trop vaste. Ses textes, sa sensibilité exigent plus d’intimité, d’attention pour être pleinement goûtés. Comme pour Barbara, dont je garde un si mauvais souvenir lors de son passage à Montpellier, au Zénith. La veille, rien vu non plus sur les Barques. Si, des amis au stand des Centurions. Rosé et barquettes de morceaux de seiche, moules … passés à la plancha, au menu.
Très bel article deVincent Pousson, une référence, sur « le Pavillon » de la Nautique, dans son tout aussi remarquable blog. À lire dans son intégralité!
Extraits:
Sur le lieu:
Une bonne nouvelle est venu gentiment réveiller ce lieu un rien décati. La concession de l’unique bistrot du port a été confiée à David Moreno, figure de la gastronomie languedocienne, amoureux transi, romantique, de ce bout de Narbonnaise. Et, en avril dernier, pour fêter le printemps, Le Pavillon (c’est le nom de l’établissement) a réouvert ses portes. Succès immédiat. Il faut dire que l’oiseau n’est pas tombé de la dernière pluie, il sait ce que c’est qu’un beau bouclard, et là, il en a fait un très beau. Oh, pas dans le style tapageur, provincial à outrance, « déco », qu’on repère si souvent dans les environs. Du modeste, du sentimental, chargé de souvenirs patinés, chinés, comme de vieilles tables de formica. En fait, quand on entre au Pavillon, on a l’impression que le lieu a été conservé intact, comme lors du dernier passage de Lino Ventura et Michel Constantin. On s’y sent bien.
Certains des membres du comité directeur de la SNN, sont gens d’une élégance de pensée et d’action à rendre jaloux le plus illustre de nos « beaufs ». L’indépassable, l’unique, celui seul qui fut jadis croqué par notre génial chroniqueur de la bêtise contemporaine, Cabu. Cabu, notre frère en dénonciation des passions les plus malsaines: l’envie, la rancune, le ressentiment… Toujours motivés par le désir d’en découdre et d’en finir avec ce Pavillon qui les empêche de nautiquer en rond, déterminés à lui faire rendre gorge, leur parking de six places enfin réalisées devant ses tables pour ôter à ses clients toute vue sur les vieux gréements et l’étang de la Nautique, « certains » membres du comité directeur de la SNN, donc, y garent désormais ostensiblement, leurs véhicules. Et ce, comme en témoigne, si j’en crois cette photo prise hier par un témoin digne de foi, alors que le parking historique, si je puis dire, est totalement et absurdement … vide! Il est vrai, cependant, à la décharge de nos « gentils » provocateurs, qu’il faut rentabiliser cet investissement bituminé, n’est-ce pas? Quelle classe !…
PS: faut-il que je précise encore une fois que je ne me fais l’avocat de personne. C’est la méthode et les arguments jusqu’ici avancés que je critique. Quand des « pièces à conviction », juridiques notamment, seront avancées, elles seront ici exposées, comme il se doit…
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]