Il est des matins où vous frappe plus que d’autres la violence des mots, écrits ou prononcés, peu importe. Surtout quand vous en êtes le destinataire et vous pensiez à l’abri, sous le couvert de billets le plus éloignés, s’il est possible, de tout emportement.
Ce matin, dans les « Matins de France Culture », le préposé à la revue de presse (1), Nicolas Martin, nous a sorti son dictionnaire des idées reçues pour se gausser des éditorialistes de la presse écrite, nombreux, qui auraient, selon lui, l’outrecuidance de signaler, avec plus ou moins de condescendance, l’essoufflement « d’un mouvement social », selon eux bien mignon, mais ne servant pas à grand-chose, pour ne pas dire à rien.
C’était un soir de cette semaine, au 20 heures de TF1. Au sommaire, un sujet sur « #NuitDebout » ce mouvement spontané (tu parles!) dont tous les médias raffolent. Quelques centaines de personnes, place de la République, aux profils typés: jeunes et vieux Verts, jeunes et vieux étudiants de socio, jeunes et vieux lycéens anticapitalistes…
À la toute dernière minute, chez Marc Voinchet (Les matins de France Culture), ce matin, Stéphane Rozès de conseiller aux journalistes et à l’ensemble des médias de ne pas employer le mot normalisation pour qualifier l’élection de deux sénateurs du FN, mais celui plus judicieux de banalisation.
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