Ce matin, je me lève heureux, confiant dans l’avenir de mes petits enfants, bourré d’énergie positive. Les maires Verts de Lyon et Rennes ont en effet fait savoir aux peuples du monde entier, que le Tour de France contribuait sévèrement au dérèglement du climat (et des esprits) et qu’il fallait en conséquence le supprimer ou sérieusement l’amender. Une initiative spectaculaire que les dirigeants de la République de Chine, de l’Inde, du Brésil et des États-Unis, notamment (la Russie et le Niger devraient les rejoindre) ont salué avec enthousiasme, considérant, à juste titre, que cette prise de parole éco-responsable était une contribution exemplaire à la lutte contre la production mortifère de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique et la mort programmée de la planète et de l’humanité qui en résulterait. Ils proposent donc que le Nobel de physique et de la paix réunis soit attribué sans barguigner à nos audacieux représentants nationaux. Ce matin, j’en fais publiquement l’aveu, l’émotion m’étreint : je suis enfin fier de mon pays et de ses grands maires nouvellement élus…
Collomb (Gérard) n’est pas un marin « des tempêtes ». Mais, venu de l’Ancien Monde, il a du flair. Il sent qu’arrimé à ce gouvernement trop longtemps encore, c’est-à-dire quelques mois, il court le risque de retrouver Lyon, pour y conquérir un quatrième mandat, dans un état de malveillance, à son égard, aggravée.
Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, s’en est vivement pris jeudi à la «préférence» des entreprises françaises pour la hausse des salaires et des dividendes plutôt que pour l’emploi et l’investissement. «Si je compare la France à l’Allemagne en disant “quel a été notre problème?”, c’est une préférence continue pour une augmentation des salaires et des dividendes, là où les Allemands ont une préférence continue pour l’emploi et l’investissement», a-t-il lancé aux 3000 participants du 69e Congrès des experts-comptables organisé à Lyon.
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]