Narbonne, ma petite ville, qui fut grande dans l’Empire Romain et glorieuse dans le monde Ovalien, tourne encore et toujours autour de ces astres lointains. Ils éclairent de leurs pâles lueurs son histoire et projettent sur ce passé de nostalgiques éclats. Son avenir serait dans ce retour à ces gloires anciennes que partageaient quelques « familles » régnantes en ses palais.
Pour ceux qui ont lu mes chroniques précédentes sur cette affaire, la pitoyable « sortie » du faux qatarien, mais vrai français, dirigeant d’un faux « fonds » du Qatar installé sur l’ïle de Man, un paradis fiscal, dans l’organigramme duquel il n’apparaît tout simplement pas, point de surprise. Le scénario écrit par une petite équipe d’anciens dirigeants du RCNM était, en effet, d’une nullité affligeante et l’acteur principal, dans le rôle d’un sauveur financier exotique, aussi peu crédible qu’un chameau sur une banquise. Que certains, dans le petit monde sportif, politique, entrepreneurial et médiatique narbonnais aient accompagné, soutenu et promu ce mirage, est encore plus consternant.