Dans un précédent billet, je relevais une évidence semble-t-il passée sous le tapis par nos grands éditorialistes, à savoir la continuation de la primaire socialiste par d’autres moyens – si on me permet cette paraphrase d’un de nos grands théoriciens de « l’art de la guerre ».
Manuel Valls vient de l’Europe du Sud, et du Nord de l’Espagne. Son atavisme catalan explique son côté raide et hautain. À Barcelone, on n’aime guère les espagnolades à la mode andalouse; les joueurs de castagnettes non plus! On y affirme sa puissance, son ambition aussi. «L’ esprit» de ce peuple, qui se veut une nation et voudrait être un Etat, est teuton ! C’est à Aix-la-Chapelle, en 1980, que se rendit Jordi Pujol, lorsqu’il devint président de la Generalitat de Catalogne. Et de s’exclamer devant le tombeau de l’empereur: «Charlemagne, tes Catalans sont de retour !». Hier, à Berlin, pour célébrer le cinquantenaire du traité de l’Elysée, j’eusse aimé, à la place de François, voir Manuel dans les bras d’Angela. Olé !