Quatrième de couverture : « Lafleur est un peintre au talent extraordinaire. Non que ses tableaux soient d’une qualité artistique hors du commun, mais ils ont la faculté de rassasier ceux qui les regardent. Comme s’ils venaient d’avaler un bon pâté en croûte ou une crème au chocolat! Un tel don ne peut laisser longtemps indifférents journalistes et marchands d’art… »
Je viens de lire la critique de Philippe Dagen dans la Matinale du Monde de ce jour. Il nous présente l’œuvre de Mona Hatoum, dont certaines de ses « productions » sont exposées en ce moment même à Beaubourg. Obscur comme il convient quand rien ne peut être dit que de vagues clichés formant le capital intellectuel des amateurs de « performances » ; et inutile, notre critique, spécialiste de l’art contemporain et chroniqueur attitré du Monde, reproduisant dans ses « livraisons » toujours le même texte. Mais commode ! Il suffit en effet à qui veut parcourir toutes les FIAC du monde et en rapporter ses impressions pour les offrir à ses amis et voisins de bureaux. Un minimum de mots, trois références au surréalisme et à la « vision » forcément révolutionnaire des « créateurs » exposés, et le tour est joué. Voici un échantillon de sa prose lue ce matin: