Le 26 avril, j’écrivais ceci sur ma page Facebook :
En démocratie, que l’opposition politique s’oppose au pouvoir en place, c’est normal et nécessaire. À condition aussi que ses critiques soient l’esquisse où l’expression d’un projet alternatif. Ce matin, à lire ses arguments, après la conférence de presse du Président, son niveau d’argumentation, sa mauvaise foi et l’éparpillement idéologique et politique de ses représentants institutionnels ou pas, on se dit que l’avenir politique de ce pays est bien compromis. Finalement, le seul à tirer quelques bénéfices de cette situation est le Président lui-même ; ce qui ne l’a rend pas pour autant (cette situation) favorable à une sortie de crise positive. L’impression demeure en effet que ces oppositions préfèrent que la France « se plante » pourvu que Macron se plante avec !
Encore aujourd’hui, sur le « fil d’actualité » des réseaux sociaux, l’indignation et la compassion sont à leur comble pour une dame de 73 ans bousculée et blessée lors d’une manifestation interdite, la semaine dernière à Nice…
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Mélenchon « Entre théâtre ce soir et télé réalité «
Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur: Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.
Vu d’Aude, encore traumatisée par les catastrophiques évènements subis au début de cette semaine – une Aude, en certains de ses endroits, dévastée, où des familles pleurent encore leurs misères et leurs morts – , les images de son arrogante personne données à voir par Mélenchon lui même, hier, désolantes de vulgarité, de violence et de mépris, grossissaient jusqu’à l’absurde le fond de sa conscience politique.
Lisant un texte publié par Gil Jouanard (celui de Claire Fourier s’en rapprochant) sur sa page Facebook le 23 mai, je pensais à la foule de manifestants – d’ailleurs exagérément gonflée (statistiquement parlant !) par le journaliste qui en rapportait le défilé d’avant hier entre la Médiathèque et la Sous-Préfecture de Narbonne) – dont la trajectoire correspondait en partie à celle de ma randonnée urbaine habituelle, une baguette de pain sous le bras (façon de parler) et l’esprit en roue libre (si je puis dire, car me déplaçant toujours à pied.)