La récente réforme territoriale a donné aux métropoles* des compétences accrues et des capacités de dialogue importantes avec les autres échelons administratifs. Et le discours souvent entendu par leurs dirigeants fait valoir leurs capacités d’entraînement économique et social sur leurs territoires avoisinants. Une récente étude de « France Stratégie » sur les 12 plus grandes métropoles vient à point nommé, qui permet de faire le point sur cette question. Quelles sont ses principales « leçons » ?
Signé le 6 juillet 2017 le Pacte État-métropoles marque un tournant dans la réforme territoriale en reconnaissant aux métropoles un rôle de moteurs de croissance qui engage leur responsabilité vis-à-vis des territoires avoisinants, d’une part, tout en affirmant la volonté de l’État de favoriser les coopérations entre les territoires dans une « logique d’alliance » et de renforcement mutuel, d’autre part. En regard de ces deux objectifs, dans une note d’analyse très fouillée, Cécile Altaber et Boris Le Hir, pose donc la double question de la capacité des métropoles à se développer et à faire rayonner leur dynamisme sur les territoires voisins.