C’est la foire d’empoigne et la chasse aux sortantes dans les deux plus grosses fédérations PS de la Région dite « Occitanie » par sa présidente et les journaux du groupe la Dépêche – dite, parce que son nom n’a pas encore été officiellement validé par un décret du gouvernement, après avis du Conseil d’État !
À ce stade du débat, devenu national, sur la création d’un président délégué pour les régions – loi dite, par dérision, Alary -, deux hypothèses sont à envisager. Soit le projet est enterré, c’est le souhait de Sébastien Denaja, député de la 7ème circonscription de l’Hérault et coresponsable du groupe socialiste à l’Assemblée sur le premier volet de la réforme territoriale qui, lucidement, s’explique: « les postes de vice-présidents suffisent à assurer la diversité territoriale… Le groupe socialiste n’a jamais évoqué un tel projet… Nous aurons d’autres priorités à la rentrée.». Ou bien, comme le précise innocemment le cabinet de Vallini, en charge de cette réforme territoriale désormais vidée de sa substance native: « le président délégué sera surtout là pour représenter le président dans les démarches protocolaires. On est dans le symbolique. »
Patrice Prat, Christophe Cavard, Jean-Claude Perez, Monique Iborra, tous députés de la future grande région LRMP et membres de la majorité à l’Assemblée Nationale, s’élèvent, enfin, contre la proposition de loi Alary projetée à la rentrée. Tous les autres, pour le moment, mal à l’aise mais prudents, se cachent. Aucun d’entre eux, à ma connaissance en tout cas, ne s’est exprimé pour, publiquement, la soutenir. Il est vrai que l’émoi soulevé chez les militants et électeurs de gauche est considérable.
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Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]
Je croyais que la culture était un bien commun. Une respiration. Je découvre qu’elle est surtout un territoire. À défendre. À verrouiller. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]