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Chronique de Narbonne. Départementales 2015: échec et mat pour Didier Mouly et Nouveau Narbonne.

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Au lendemain du premier tour, j’écrivais ceci:

« Sur Narbonne, amère déconvenue pour Didier Mouly et ses candidats, qui visait le grand chelem! Condamné à des triangulaires difficiles sur les cantons 2 et 3, et éliminé du second tour sur le 1, tout est envisageable; une victoire à l’arraché, comme une défaite au profit du PS, qui semble disposer d’une réserve de voix importante du côté du Front de Gauche, et qui pourrait bénéficier, paradoxalement aussi, de la dynamique du FN au premier tour… »

Et quelques jours plus tard, encore ceci :

« Vent de panique sur l’Hôtel de Ville de Narbonne. Les sourires d’avant le premier tour virent au jaune. Persuadés d’engranger trois cantons avec son « Groupe des Élus Responsables », Didier Mouly se retrouve  éliminé dans le 1 et, dans les 2 et 3, confronté à deux triangulaires aux résultats incertains, derrière le FN et juste devant le PS, dans son canton, le 2, et le PS et le FN, dans le 3. Un affolement qui s’est traduit hier soir par un changement « d’adresse et de marque électorale » déposé à la commission électorale. Plus de « Groupe des Élus Responsables », en effet, mais retour au logo et à la marque NN sur le matériel électoral – et tracts, sans doute, sur les marchés et dans les boîtes, j’en fais le pari, sur « la dictature des partis » et autres thèmes totalement contre-productifs, quand le grand gagnant, le FN s’affiche clairement en tant que parti, lui!… Un changement de stratégie, à chaud et en catastrophe pour mobiliser son coeur d’électorat narbonnais!.. Et un changement de pied qui n’est pas sans me rappeler celui opéré par Michel Moynier lors de ses municipales perdues quand il avait rétabli la circulation aux automobilistes en levant la barrière du cours Jean Jaurès… Le résultat, on le connaît! »

Et les résultats viennent de tomber: grand chelem pour la gauche, qui remporte les trois cantons de la « Ville ». Il n’est pas besoin d’épiloguer pour constater que Didier Mouly paye très cher son engagement, y compris personnel, dans cette campagne. Une défaite nette, qui, à la suite d’autres comme la bataille perdue pour la présidence de l’Agglo et, dernièrement encore, celle menée pour faire tomber la majorité de Jacques Bascou lors du vote de son budget primitif à l’occasion de laquelle, au passage, il a perdu le soutien de l’UMP de Michel Py, lui barre désormais toute velléité d’assumer un quelconque leadership, sur le narbonnais, lors des futures échéances électorales, notamment régionales.

Dans ce paysage dévasté de la droite narbonnaise, au sens large du terme, celui qui désormais apparaît comme « l’homme fort », après sa victoire sur le canton de Sigean-Leucate-Port la Nouvelle, face au FN, est incontestablement Henri Martin. Il est le seul, avec l’appui d’une UMP clairement identifiée sur ce territoire cantonal, à avoir contenu le FN et battu la gauche. Et le fait qu’il soit aussi celui qui a permis l’élection du président PS du Grand Narbonne, n’est un paradoxe, voire une contradiction, que pour ceux qui ignorent l’histoire longue des rapports compliqués entre la droite prétendument apolitique de Nouveau Narbonne et celle que représentent le maire de Port La Nouvelle et ses amis….

Chronique de Narbonne. L’an 1 de Didier Mouly fêté dans l’Indépendant …

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Deux pleines pages dans l’Indépendant pour « fêter » le premier anniversaire du mandat de Didier Mouly. Un joli cadeau de son intervieweur! Qu’en tirer?

D’un point de vue journalistique, on n’en dira rien, sinon que sa forme et son contenu, ne correspondent pas à ma conception du rôle de la presse… Mais bon!

Quant à ce que j’ai retenu, et dans le désordre, des propos de notre maire, voici:

« Pendant six ans cette ville a été réduite à l’état de léthargie. » Rien que de très classique, qui figure dans les figures imposées de la rhétorique politicienne, de gauche comme de droite : tout adversaire politique ne peut rien faire ou mal faire…

« Que l’amélioration de la voirie, et je ne parle pas seulement de la chaussée, je parle également des trottoirs, du stationnement, de l’éclairage public, c’est très cher, c’est quelque chose de très lourd. Or, je suis sidéré par l’état des rues, c’est catastrophique… ». Ce qui est vrai! Précisons, puisque la question n’a pas été posée, qu’il faudrait 3 millions d’euros par an pour que cette ville ait une voirie urbaine digne de son statut et de son patrimoine…

« Que l’opération des Berges de la Robine est également une priorité clairement établie. » Soit! Mais quel en sera le coût pour la Ville en investissements de nécessité publique: rond-point, travaux de voiries etc… Allez!, à la louche un minimum de 10 millions d’euros

« Que la salle multimodale avance. Le diagnostiqueur (!) est intervenu, et maintenant c’est au tour du programmiste (!), avant que ne soit lancé le concours d’architecture ». Le coût affiché: entre 15 et 18 millions d’euros, hors fonctionnement…

Si je m’en tiens à ces seuls trois grands « postes », et si j’arrondis, on frôle les 50 millions d’euros! Sans porter de jugement sur le bien fondé ou pas de ces projets, je me suis déjà exprimé sur ce sujet, on eût aimé en apprendre un peu plus, quand même!, sur comment tout cela serait financé et dans quel ordre de priorité…

À l’évidence, ce n’était pas à l’ordre du jour de cet entretien. Dommage, ses lecteurs eussent été un peu plus éclairés!

Triangle d’Oc ! Ménard et Mouly boudés par leurs invités…

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« Triangle d’OC » ! Les représentants des intercommunalités concernées et des deux CCI  de Narbonne et Béziers ont refusé de rencontrer les deux maires, Robert Ménard et Didier Mouly, ce jeudi, à Béziers. L’objet de cette invite était de réfléchir « à l’union de leurs forces pour se tailler une place dans la future grande région. » On peut les comprendre, en effet. Frédéric Lacas, Jacques Bascou et Alain Caralp, respectivement à la tête des Agglos de Béziers Méditerranée, du Grand Narbonne et de la communauté de communes de La Domitienne, comme les deux présidents de CCI, se sont déjà engagés dans des coopérations institutionnelles et programmatiques sur ce territoire. C’est eux qui ont « la main » dans cette politique d’aménagement, pas les maires. De plus, la période pré-électorale se prête mal à ce genre d’opération, au risque de l’interpréter comme une tentative de récupération politicienne… Ce qui manifestement a été fait!

Via Midi Libre Béziers : Ménard et Mouly boudés par leurs invités.

Chronique de Narbonne. Le maire sonne-t-il le glas du RCNM?

 

Capture d’écran 2015-01-26 à 14.22.54Dans un entretien au Midi Libre des plus confus, et dont on ne tire aucune conclusion constructive, Didier Mouly  fait l’amer constat que le RCNM prend l’eau, que les « australiens » ne jouent pas le jeu et que leur communication est nulle. Avec ce genre d’analyses nous voilà en effet bien avancé! Bref! le maire  tire des rideaux noirs sur les murs « de son petit salon anglais », présenté à toute la presse, hier, comme le lieu de toutes les coopérations financières entre le monde de l’entreprise, celui du sport et son institution; un salon pour d’entrepenants « courtiers » qui, aujourd’hui, font, hélas, plutôt figure d’agents des pompes funèbres. Plaisanterie mise à part, l’état du RCNM mérite mieux que ce genre de propos à l’emporte-pièce, qui n’aura d’autres conséquences que celle d’aggraver sa situation sportive et financière. Il est temps, me semble-t-il, de s’interroger plus sérieusement sur ce qu’il est possible de faire, et à quel niveau de la compétition, avec les ressources de ce territoire, au lieu de courir après une « image de légende », dont on devrait savoir qu’elle n’appartient plus désormais qu’à l’histoire…

Voir aussi le billet suivant en cliquant  (ici)

Chronique de Narbonne. On y danse et tourne en rond sur ce Pont de Carcassonne!

Capture d’écran 2014-12-23 à 15.26.00Lundi matin, le maire, Didier Mouly, le président de l’Agglo, Jacques Bascou, le conseiller général Pa­trick François, le président de la CCI, Patrick Ballester et celui du tribunal de commerce, Jean-Paul Fourneau étaient tous « sur le pont » face à des commerçants, artisans et libéraux en colère. Installés aux abords du pont de Carcassonne, le préfet vient de leur couper les ponts en fermant le leur à la libre circulation . Trois ans de travaux seraient nécessaires pour en jeter un nouveau sur les voies de chemins de fer qu’il enjambe! Afin de gagner six mois de délai, les commerçants concernés ont suggéré, dans un élan de grande portée intellectuelle, comme on jette un pont sur du sable, de faire sauter celui qui les prend en otages sur les voies SNCF, tout en invoquant le ciel – qui d’autre pourrait les entendre – afin qu’il s’écroule « naturellement » sur elles le plus vite possible.

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