Carole Delga a donc quitté le gouvernement mi-juin pour se consacrer « totalement » à la campagne des régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Bien! Mais la tête de liste socialiste va reprendre dans quelques jours son mandat de députée de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne. Soit! Un cumul qui va durer jusqu’à la fin de la législature, en mai 2017: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Ainsi, en cas de victoire aux régionales, la « candidate-députée » deviendrait une « députée-présidente de Région ». C’est elle qui l’a déclaré dans les colonnes de la Gazette du Comminges : « Si je suis élue présidente de région, je ne me représenterai pas à la députation à la fin de la mandature ». Juridiquement, le raisonnement est impeccable: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Mais, politiquement, comment justifier un cumul qui, en 2017, ne lui serait plus possible; et comment le défendre, dans l’intervalle, auprès des militants de son parti et de ses électeurs après s’être engagée, par écrit, à ne point cumuler? J’ai beau dresser la liste des arguments qui pourraient m’être opposés, je n’en trouve aucun. Le seul qui me vient à l’esprit est trop mesquin et intéressé pour que je l’expose, ici et maintenant. J’attends donc avec impatience que l’on m’en oppose d’autres, qui m’auraient échappé, plus nobles et généreux …
Finalement le 3èmeRPIMane sera pas dissous, jusqu’en 2019! C’est Jean Claude Pérez, le député socialiste de Carcassonne qui s’en réjouit. Et de féliciter les militaires de ce régiment pour la qualité du dossier en faveur de son maintien remis au ministre de la Défense. Sans oublier au passage de s’auto-promouvoir en avocat inconditionnel des locataires de la caserne Laperrine, où je fis mon service militaire durant 16 mois (1965-1967). L’ironie de l’histoire est que les mêmes qui aujourd’hui glorifient ce régiment de parachutistes, nous traitaient à l’époque d’infâmes salauds et de crypto-fascistes.
C’est Laurent Rouquette qui, dans l’Indépendant de ce jour, lève , non un lièvre mais un sacré rond-point. Celui de Trèbes, aux portes de Carcassonne ! qui, en effet, mérite le déplacement . On y tourne certes, mais en rond. Il ne mène nulle part. Un rond point cul de sac , en quelque sorte. La zone d’activités de la Région qu’il est censé desservir n’existe pas… Un aménagement démentiel sorti de cerveaux délirants. Des « tonnes » d’incompétence, d’irresponsabilité et d’euros coulés par l’Agglomération, la Région et le Conseil Général, tous trois associés dans ce naufrage en béton aux pieds de la Cité . 3 Millions d’Euros pour un rond point sans origine ni destination connues, comme une autoroute sicilienne ouverte sur le vide après que les caisses de ses maîtres d’oeuvre aient été remplies . Une opération à inscrire d’urgence au patrimoine mondial de la « gabegie universelle »; et leurs commanditaires au top 50 des élus les plus incompétents de la planète.