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Chronique de Narbonne. Croc en jambe et Croquis party aux Halles de Narbonne, suite et fin…

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Denis Carrière (deuxième à partant de la gauche) et ses amis Georges Martinez, Rémy Bertrand et Jean Claude Courdil

Bon! on ne va pas « se battre » avec Laurent Rouquette pour savoir qui, des réseaux sociaux, et de ce blog en particulier, ou de son journal, a informé, le premier ou pas, l’interdiction faite à Denis Carrière de croquer scènes et « ambiances » à l’intérieur des Halles (1). Le fait est qu’elle lui fut signifiée, physiquement, par deux vigiles municipaux au tempérament musclé, et confirmée, officiellement, le lendemain, par un communiqué du maire sans ambiguïté. Qui n’est pas passé! et qui est à l’origine de l’occupation pacifique des Halles par une bonne trentaine de croquistes, artistes-peintres et photographes de la région narbonnaise (2).

Des mains et des hommes. Marie-Hélène LAFFON, Phil TAKA …

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Elles ont l’air d’avoir une vie propre et sont parcourues de menus tressaillements. Les ongles carrés sont coupés au ras de la chair, on voit leur épaisseur, on voit que c’est net, Joseph entretient ses mains, elles lui servent pour son travail, il fait le nécessaire. Les poignets sont solides, larges, on devine leur envers très blanc, charnu, onctueux et légèrement bombé. La peau est lisse, sans poil, et les veines saillent sous elles…

Photo: Philippe TAKA. Reportage photographique du marché aux truffes de Narbonne. Le site de l’auteur (ici)

Texte: Marie-Hélène LAFON. Extrait de son dernier roman « Joseph ». Présentation de l’auteur et de son oeuvre (ici)

De la société, des niches, des grands et des petits …

 

Après une soirée passée aux « Universités Nomades » (1) où j’étais invité, en compagnie de Stéphane Kowalczyk et de Thierry Gomar, à  « plancher » sur le thème : Le blogueur comme descripteur du langage institutionnel, et au hasard de quelques pages numériques lues juste avant la naissance de ce nouveau jour, ceci:

41IzSD6VsIL._AA278_PIkin4,BottomRight,-55,22_AA300_SH20_OU08_Qu’est-ce que la société quand la raison n’en forme pas les noeuds, quand le sentiment n’y jette pas d’intérêt, quand elle n’est pas un échange de pensées agréables et de vraie bienveillance ? Une foire, un tripot, une auberge, un bois, un mauvais lieu et des petites maisons ; c’est tout ce qu’elle est tour à tour pour la plupart de ceux qui la composent.

On peut considérer l’édifice métaphysique de la société comme un édifice matériel qui serait composé de différentes niches ou compartiments d’ne grandeur plus ou moins considérable. Les places avec leurs prérogatives, leurs droits, etc., forment ces divers compartiments, ces différentes niches. Elles sont durables et les hommes passent. Ceux qui les occupent sont tantôt grands, tantôt petits, et aucun ou presque aucun n’est fait pour sa place. Là c’est un géant, courbé ou accroupi dans sa niche ; là c’est un nain sous une arcade ; rarement la niche est faite pour la stature ; autour de l’édifice, circule une foule d’hommes de différentes tailles. Ils attendent tous qu’il y ait une niche de vide, afin de se placer, quelle qu’elle soit. Chacun fait valoir ses droits, c’est-à-dire sa naissance, ou ses protections, pour être admis. On sifflerait celui qui, pour avoir la préférence, ferait valoir la proportion qui existe entre la niche et l’homme, entre l’instrument et l’étui. Les concurrents même s’abstiennent d’objecter à leur adversaire cette disproportion.

Inutile de rajouter quelques commentaires…

(1) Reportage photographique de Philippe Taka, en lien en cliquant sur (ici)

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