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Chronique de Narbonne. Des « cantonales » en mars 2015 toujours aussi baroques (suite)

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Quelles sont les intentions de l’UMP, à défaut d’ambitions, sur Narbonne et ses cantons en 2015? Si la réponse de ses représentants officiels se fait attendre, celle du président des « jeunes populaires », elle, est à présent connue. A-t-il un mandat pour ce faire, je n’en sais rien; mais, sur son carton d’invitation, il nous fait savoir, qu’à l’occasion de sa petite fête de Noël, chez Co – la brasserie – Monsieur César et Madame Abed, conseillers Nouveau Narbonne et candidats de Didier Mouly aux cantonales de mars prochain, seront par lui adoubés. Un acte évident de dissidence envers son propre parti; et ce dans un contexte où tout se passe comme si « personne » ne tenait plus l’UMP sur Narbonne.

Chronique de Narbonne: le Grand Narbonne ! De la présidence et de l’UMP …

Le Grand Narbonne ! De la présidence et de l'UMP ...

Je ne vais pas réécrire ici ce que les lecteurs qui suivent cette chronique savent désormais des conditions dans lesquelles sera élu le prochain président du Grand Narbonne – premier lien ci dessous – , et qui, lorsque je les ai exposées ici bien avant le deuxième tour des municipales, ont fait  » sursauter  » le petit  » mundillo  » politique local . Comment donc, Jacques Bascou , maire sortant battu à Narbonne pouvait se retrouver Président du Grand Narbonne ? Et Didier Mouly conséquemment  » coincé  » sur Narbonne par son premier conseiller municipal d’opposition ? Eh bien oui , ce scénario inédit va effectivement se réaliser dans les prochains jours. Un scénario qui , finalement , devrait permettre à l’UMP de limiter son échec sur la ville centre et faire ainsi barrage à toute tentation hégémonique de Nouveau Narbonne sur l’ensemble de la Narbonnaise – tout en préservant ses positions sur Narbonne. Les régionales sont pour l’année prochaine et on ne voit vraiment pas en effet ce que Monsieur Py et ses amis peuvent attendre de ceux qui se sont refusés à tout accord de deuxième tour aux municipales … De ce point de vue, la seule question en suspend est de savoir si le maire de Leucate et ceux qui le suivent au Grand Narbonne seront des acteurs passifs ou actifs dans le processus en cours pour l’élection de Jacques Bascou à la présidence de la communauté d’agglomération …

Billet écrit dimanche soir à 23 heures 35

Ajouté ce matin de ce lundi à 11 heures . Quand je vous dis que l'Indépendant me suit à la trace ...

Ajouté ce matin de ce lundi à 11 heures . Quand je vous dis que l’Indépendant me suit à la trace …

Narbonne! municipales 2014 : analyse à chaud du deuxième tour !

Narbonne! municipales 2014 : analyse à chaud du deuxième tour !

Dimanche 23h15

J'écrivais ceci , dimanche dernier : " le résultat de ce deuxième tour va donc dépendre, pour une grande part, de la décision du candidat de l’UMP, et de la capacité de Jacques Bascou à mobiliser les électeurs qui ne se sont pas déplacés sur son nom au premier tour… Ce qui est certain, c'est que ce deuxième tour va se jouer à deux ou trois % des exprimés… ", et après le retrait du candidat de l'UMP, j'ajoutais , deux jours plus tard : " Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. " Résultat final : 45,20 % pour le candidat des droites Didier Mouly, 43,82% pour le candidat du PS Jacques Bascou, 10,98% pour le Front National de monsieur Pérea ! Mouly l'emporte donc avec 1,42% d'écart sur le maire sortant Bascou. Comme pour les élections de 2008, qui ont vu le rejet de la politique de Sarkozy emporter Michel Moynier et sa liste divers droite, le rejet de celle de Hollande vient d'emporter Jacques Bascou. Contrairement à ce qui sans doute nous sera rebattu, ce n'est pas " l'apolitisme " revendiqué par Nouveau Narbonne qui gagne ces élections, qui furent au contraire très politisées, mais la " marque " que représente à droite ce mouvement longtemps installé dans le paysage politique narbonnais, et que seule l'UMP pour des raisons stratégiques pouvait lui contester. Je note au passage que si l'UMP était allé jusqu'au bout de sa logique en se maintenant au second tour, le résultat ne serait pas celui là. Didier Mouly peut donc remercier Frédéric Pinet !

Cela dit, j'ai assisté et entendu, à l'hôtel de ville, comme j'en sortais , à des comportements et des propos lancés par des supporters du vainqueur de la soirée à mon adresse, disons d'une très grande vulgarité. Vite compensés, heureusement, par ceux pleins d'amicale chaleur de Christian et Marie Noëlle. Est-il donc impossible de se faire respecter en essayant de se tenir à distance des joutes politiciennes pour, notamment exprimer ce qu'on croit être sa vérité, toute relative quand il s'agit de cette sorte de combat là , pour ne pas dire finalement assez dérisoire … Pour les vainqueurs de ce soir, le plus difficile reste à faire désormais : agir en dignité , sans esprit de revanche et ressentiment. C'est tout le mal que je leur souhaite…

Narbonne! deuxième tour : analyse à chaud du désistement de monsieur Pinet …

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Frédéric Pinet, le candidat UMP, renonce à se maintenir au second tour, la voie est donc toute dégagée pour Didier Mouly , et la situation se complique encore un peu plus pour Jacques Bascou, privé, de surcroît , du soutien explicite du Front de Gauche. Comment analyser cette décision de la tête de file de la droite républicaine et du centre ? En toute logique, la stratégie de ce parti fondée sur son intérêt à long terme, lui commandait en effet d’investir la scène locale pour ne plus être à l’avenir phagocyté et « brûlé » par Nouveau Narbonne, comme il le fut pendant tout le règne d’Hubert Mouly . Pour son candidat, il était donc tout à fait compréhensible , qu’il se maintienne, et ce quel qu’en soit, à court terme, le prix politique à payer. Cela c’est la théorie ! Et puis, et puis il y a la pratique, les conflits de personnes, les pressions de toutes sortes, le poids de décisions lourdes de conséquences , sur soi, ses amis, ses relations ; les insultes, les calomnies. Bref, tout ce que l’écosystème politique produit naturellement, si je puis dire … Cela pour dire aussi que le subjectif et le contexte jouent bien sûr un très grand rôle dans ce genre de situation. Le problème, quand même, ici, c’est d’avoir sacrifié la stratégie au profit d’un désistement tactique sans bénéfice électoral en retour. Dans une guerre de mouvement, quand on privilégie la tactique en oubliant la stratégie, on perd sur tous les plans ! De sorte que l’on peut d’ores et déjà dire, que l’on vient d’assister à un Hara Kiri politique, dont on ne mesure pas encore évidemment tous les effets, pour ce parti j’entends… et Nouveau Narbonne et le FN , à court terme, en sont à coup sûr les principaux bénéficiaires. On peut se demander enfin, et à juste titre à postériori, si , pour en arriver là, après une campagne de division comme jamais à droite , il n’était pas préférable pour une UMP si peu sûre de sa stratégie et de ses objectifs – la personne de Frédéric Pinet n’est pas en cause ici – d’organiser et d’accepter l’union d’entrée de jeu, en abandonnant toute velléité de reconquête politique sur la scène locale. Cela dit, je peux me tromper et espère le secours d’une bonne âme afin de m’en faire la convaincante démonstration – je ne plaisante pas ! Mais bon, n’ayant aucun intérêt particulier partisan à défendre dans ce débat, sinon celui de ma seule liberté d’expression – pas négociable elle – je n’insisterai pas sur ce sujet . Un dernier point toutefois sur la ventilation de ces voix qui se sont portées sur monsieur Pinet au premier tour – près de 11 % : beaucoup vont manquer, je crois ! Au final, un deuxième tour très serré dimanche, avec une dynamique plutôt défavorable à Jacques Bascou. Mais, en politique, comme en d’autres domaines rien n’est jamais acquis , ni la force ni la faiblesse …

 

Chronique de Narbonne: Pinet 1, Mouly 0 !

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Dans plusieurs de mes billets concernant la scène politique narbonnaise, j’ai insisté sur un fait d’évidence à savoir que le « marché politique » obéissait à des lois que personne ne pouvait méconnaître au risque de sérieuses déconvenues. Et que sur Narbonne, dans le contexte de plus très particulier d’un pays en crise profonde, tant sur le plan économique que moral, la bataille pour la conquête de l’hôtel de ville s’organiserait principalement sur le rejet ou pas de la politique menée par le gouvernement et sa majorité, et soutenue par le maire sortant. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que la personnalité et la qualité du bilan de ce dernier, comme celles de ses concurrents ne compteront pas, mais qu’elles en seront seulement les conditions préalables. Dans un tel contexte, où, circonstance locale supplémentaire, les partis traditionnels phagocytés jusqu’ici, surtout l’U.M.P, ne pouvaient pas ne pas prendre le risque d’investir la scène politique narbonnaise, une offre « apolitique » ou « gestionnaire, ne pourra pas,  pour ce qu’il en reste après la sortie de Patrice Millet, rivaliser. Reste à présent pour Messieurs Frédéric Pinet (UMP) et Didier Mouly (Nouveau Narbonne) à ressouder autour d’eux, dans un premier temps, les troupes qu’avait su agréger autour de sa personnalité Patrice Millet, lui même ayant annoncé, on peut le comprendre, qu’il ne soutiendrai personne…Monsieur Pinet a tiré le premier et vient de « recruter » une personnalité de premier plan jusqu’ici liée de très près à Nouveau Narbonne, madame Delagrange. Didier Mouly s’en offusque, et je crains pour son humeur qu’elle ne vive encore cette sorte d’aigreur. Je le redis ici, le processus de décomposition de ce qui fut un « apolitisme » de centre droit s’est brusquement accéléré avec la défaite de Michel Moynier, et l’abandon du combat par celui qui fut son DGS en est  un symptôme supplémentaire, symptôme que le transfert de madame Delagrange vient, s’il en était besoin, de confirmer. D’autres, j’en fait le parie suivront…Objectivement donc, l’avantage est à F. Pinet et à l’ U.M.P, d’autant que la cible visée est au mieux mars 2014, mais à coup sûr 2020. Pour espérer gagner, il lui faut donc d’abord « dégager le terrain »… et récupérer, si je puis dire, toutes les troupes qui auparavant se « masquaient » derrière un apolitisme politique en son temps fort utile, mais payé au prix fort d’une inexistence partisane (dont profitait aussi le Parti Socialiste…aux élections législatives! ) J’aurai certainement l’occasion de revenir sur ces « petites guerres locales » : le feuilleton est en effet loin d’être terminé. Quant à sa fin !…