Le plus contestable n’est pas le mensonge, par omission ou pas, ou l’à-peu-près ou la démagogie – sa forme la plus banale, qui la rapproche souvent du simple bon sens – des politiques que l’absence de réactions qu’ils provoquent chez certains des journalistes qui les interrogent. Comme j’ai pu récemment encore le vérifier dans ma petite ville de province. Et il m’arrive de penser qu’ils auraient bien tort de s’en priver…
Ainsi donc, il faudrait observer en silence. Suivre le procès dit du « Carlton » dans lequel une poignée de notables de Lille et une star politique sont accusés de proxénétisme aggravé, et ne rien dire. Sous peine, en émettant le plus léger froncement de sourcil, d’être accusé de vouloir instaurer un ordre moral à la manière du sombre Savonarole (ci-contre). Il faudrait de surcroit – on m’y a enjoint sur Twitter – prendre la défense de« l’homme à terre », autrement dit de DSK. Relayer l’hypothèse du possible complot. S’abstenir surtout à tout prix de juger le comportement sexuel de l’intéressé et de ses si gentils petits camarades. Ceux qui parlent au choix pour évoquer les femmes, de « négresses », de « dossiers » ou de « grosses ». Parce que voyez-vous le cul aujourd’hui, c’est un peu comme le culte hier, un truc sacré, intouchable, non pas une liberté mais La liberté fondamentale, la plus noble conquête de l’ homme occidental qui a déjà tout dompté et aborde le combat suprême : embrasser sa sexualité sans plus ni peur ni honte. Contre cet objectif si fabuleux, aucun obstacle ne sera toléré. A l’exception, parce qu’elles sont trop visionnaires pour être réellement comprises, des réflexions désespérées de Houellebecq ou, plus récemment, de l’inclassable et troublant auteur de la Fleur du capital.
Un ami « Facebook » publie sur son mur ces deux célèbres phrases d’Antonio Gramsci, d’une trop simple et banale vérité. En politique, en effet, le neuf et le vieux ne s’opposent pas dans leur essentielle pureté – le blanc et le noir non plus dans le domaine physique. Grise elle est! comme la raison qui s’efforce de la penser pour s’en saisir. Et c’est le sommeil de cette raison-là, comme le notait Goya, qui enfante des monstres…
Je mets en ligne ce billet roboratif de Maxime TANDONNET . On n’est pas obligé de partager ses options politiques en effet pour ne pas reconnaître plus qu’un fond de vérité dans son point de vue…
« Les Français, dites-vous en ouverture de votre rapport, sont considérablement plus inquiets pour l’avenir de leur pays que pour eux-mêmes. Pourquoi une telle inquiétude collective ?
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]