Il serait quand même temps que le discours public et politique sur la transition écologique, la protection de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique abandonne ses références doctrinales « anti libérale ». Laisser croire, à gauche et chez les Verts (français j’entends), qu’il suffirait de supprimer l’économie de marché pour solutionner tous les problèmes environnementaux posés par l’accroissement de la population mondiale et la réduction des inégalités économiques et sociales entre pays et habitants de cette planète, est, en effet, totalement illusoire.
Décidément, cette communauté de communes catalo-audoise n’en finit pas de se déchirer (voir mes billets la concernant avec le tag « Corbières Salanque Méditerranée »). Après l’abandon des compétences sociales aux communes, le refus d’une promotion touristique communautaire, celui d’un Plan d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) , un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) en panne et des problèmes récurrents de gestion, notamment, ce sont maintenant les compétences en eau et en assainissement que sept communes * détenant la minorité de blocage ont décidé de reporter en 2026 !
Le projet de loi Mobilités a débuté ce lundi à l’Assemblée nationale ; et l’opposition a mis sur la table deux propositions : la première, soumise dans un amendement par la députée Delphine Batho (Génération écologie), consiste à interdire tout vol intérieur vers des destinations reliées par le train en moins de cinq heures.
On ne va pas en écrire des « tonnes ». La dynamique sociale et culturelle et les forces politiques qui en traduisent le mouvement depuis 2017 sont parfaitement identifiées. Et croire que ce bouleversement de grande ampleur ne serait que la conséquence du pouvoir d’un homme, Emmanuel Macron, et de sa seule capacité à instrumentaliser des masses considérables d’électeurs et les dirigeants des ex grands partis dits de gouvernement, est d’une stupidité totale. C’est en effet du niveau des théoriciens bas de gamme de l’univers complotistes, au pire, une manière aussi de se défausser de ses propres responsabilités sans rien remettre en cause de ses orientations et des ses pratiques, au mieux.
En Occitanie, les résultats des élections européennes sont conformes à ceux constatés au plan national (Seuls les écarts entre les deux premiers, en pourcentage, plus élevés, diffèrent, pour les suivants, ils ne sont significatifs) Le RN arrive donc en tête, suivi de LREM et des Verts. Et, comme dans la France entière, les chiffres relevés traduisent un effondrement de LFI et des LR ; des chiffres qui confirment aussi la marginalisation du PS, très loin dans le tableau.