Comme il s’écrit à peu près n’importe quoi dans certains médias (pire sur les réseaux sociaux!) sur Saint-Barthélemy : « repaire de milliardaires », un « paradis fiscal » dont les habitants « vivent souvent dans des villas cossues », une petite mise au point me semble nécessaire. Surtout dans les conditions actuelles où beaucoup se plaisent à faire des confusions « déplorables entre les milliardaires propriétaires de villas, qui n’y vivent pas, et les habitants de Saint-Barthélemy, qui y travaillent parfois durement et dont les maisons, souvent loin d’être cossues, ont été dévastées par Irma. »
Monsieur Baylet et Mesdames Rozière, Pinel et Brutus.
Dans la plus grande discrétion, – c’est une constance, un élément doctrinal pour ne pas dire un principe philosophique… – , les radicaux de gauche et de droite oeuvrent efficacement à une « fusion » politique qui devrait leur permettre de constituer, dans les semaines qui viennent, un groupe parlementaire commun et bénéficier, de ce fait, de tous les moyens financiers et humains nécessaires à son expression publique. Une « force » politique (nulle ironie dans mon propos) « nouvelle » issue de la décomposition des « vieux partis » consécutive à leur défaite présidentielle et législative ; un apport bienvenu qui viendra renforcer la majorité gouvernementale du Président Macron.
Parole d’expert ! Celle de Pascal Meya dans la page sport de l’Indépendant. Il analyse, dans une micro chronique, la victoire de l’USAP sur Carcassonne et en tire cette admirable leçon : « l’USAP a pris une dimension supplémentaire : celle du tueur. Avant, à l’extérieur, elle était l’Abbé-Pierre du rugby. Maintenant elle sait tuer l’adversaire. Être leader, c’est être tueur. »
Eh bien voilà, c’est fait ! Didier Mouly s’inquiète pour ses emplois aidés, et le fait savoir par écrit à la ministre concernée, quand son adjoint Jean Paul César, en filloniste déclaré, mais bien muet, devrait au contraire s’en réjouir – son candidat à la présidentielle les voulait en effet supprimer.
Pour une banale affaire de bennes à ordures ménagères, mais débordantes, il est vrai, installées dans sa commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse (149 habitants, dans l’Aude) sur un point de collecte « situé à proximité d’un important axe de passage touristique (50 000 visiteurs l’été) », Sébastien Pla, son maire, par ailleurs président de la commission tourisme de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, vient d’envoyer à José Puig, son collègue maire de Claira (4000 habitants, dans les P.O) et Président de la Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée, dont sa commune est membre, une lettre au « canon » dans laquelle il lui demande d’aller « jusqu’au bout de son raisonnement et de demander à l’État de réviser le périmètre de cette intercommunalité ».