Reconnaissons au moins à J.C Cambadélis une grande lucidité. Il sait correctement analyser les rapports de puissance dans un champ politique : la qualité première de dirigeants du PS passés et formés, comme lui, à l’école « trotskiste » – tendance Lambert. Qu’encore aujourd’hui, le patron du PS considère, même après l’onde de choc provoquée par la publication d’un livre de confidences de François Hollande qui ressemble à une forme de suicide personnel – et donc collectif pour le PS et la Gauche – qu’il n’y a pas d’alternative à la candidature du président sortant, est, de mon point de vue, parfaitement fondée.
Dans son édition numérique du mardi 11 octobre, le Figaro illustre un article consacré au dernier rapport de la Cour des Comptes sur l’évolution des finances locales, par une très belle photo de Narbonne. Dans ce rapport il est notamment souligné que seuls 20% des collectivités contrôlées respectent les 1607 heures de travail annuel. C’est dire que, dans un contexte de crise des finances publiques – baisse des dotations de l’Etat et impossibilité d’augmenter encore les taxes et impôts locaux – des marges de manœuvre financières réelles existent.
C’est le 4 et le 5 Novembre que Futurapolisva ouvrir ses portes sur le futur de la recherche et de l’innovation à Toulouse. Un moment symboliquement important dans l’affirmation des deux grandes métropoles – Toulouse et Montpellier – de la Région Occitanie. En effet le soutien institutionnel apporté à cette manifestation par leurs deux présidents, messieurs Jean-Luc Moudenc et Philippe Saurel, apporte opportunément un clair démenti à l’esprit de concurrence qui, selon certains, devraient nécessairement les faire diverger dans leur stratégie de développement; et ce au motif de leur différence de positionnement idéologique et politique.
De centre à centre, la Ville de Béziers est à 28,5 km de Narbonne : 34 minutes en voiture me suffisent pour rejoindre la rue de la République de ma voisine biterroise. Sur des panneaux d’informations municipales on peut y voir depuis hier ces affiches qui font honte à sa devise et son histoire.
Les « beautés » de la communication institutionnelle ne me laisseront décidémentjamais insensible tant son dédain de la « langue » y confirme celui de la vérité. Ainsi le dernier « placard » publicitaire du Grand Narbonne sur lequel on peut lire qu’une intention de faire (des grands projets) construisait un territoire (une surface de terre qui présente une certaine unité).