Archives de l’auteur

Le bonheur, la France et les français…

 imgres-copie-38

Nos amis québécois ont un sens de l’humour et un esprit d’inventivité linguistique qu’il n’est pas utile ici de rappeler. Ecouter Félix Leclerc  suffit pour mesurer la distance qui nous sépare de ces francophones qui surent conserver notre langue commune tout en l’enrichissant de merveilleux idiomes afin d’éviter son envahissement par d’affreux anglicismes…

La politique est une marchandise !

images-copie-2.jpeg

 

Evian élimine le PSG. La bonne nouvelle du jour ! La puissance et la gloire, l’arrogance et l’argent, l’image et la communication vaincus par une modeste équipe savoyarde. Par analogie et jeu des correspondances, je ne peux m’empêcher de penser à une autre chute. Celle hier de puissants dont la suffisance bien pensante envahissait nos esprits. Cornaqués par des agences spécialisées dans le travestissement des sentiments et des idées, le spectacle de leur rédemption aujourd’hui ne suffit  même plus à masquer leur absence de sincérité. Nus et glacés sur nos écrans de télé, on ne voit désormais que des gourous, derrière eux invisibles, mais conduisant, en réalité, leurs mots et leurs pensées. Deux défaites symboliques qui devraient nous inciter à ne plus voir le monde à leur façon sous les seuls artifices des « merveilleux » récits qu’ils commandent à leurs agences de publicité. J’écris ces lignes et par un bienheureux hasard, sur France Culture, j’entends en ce moment qu’on cite Baudrillard et son « Système des objets »; et me reviennent à l’esprit ses phrases sur l’emprise de la marchandise, qui me font dire, par analogie et correspondances là aussi, que la politique et le sport, « objets » de ce billet, sont à l’évidence des marchés où règnent simulacre et simulation…

Entre Bascou et le cru Fitou, ça tourne au vinaigre.

imgres-copie-37.jpeg

 

L’aire de grand passage de la Narbonnaise obtiendra-t-elle le label «  Pays Cathares » ? J’exagère à peine tant sont vantées, par les autorités du Grand Narbonne, la qualité paysagère du site envisagé et l’exotique beauté des caravanes qui pourront s’y installer. Un site en pleine aire d’appellation du cru Fitou, elle même située dans un Parc Naturel Régional dont la mission est de veiller à la préservation et la valorisation de cet environnement. La fureur des viticulteurs, si l’on en croit des gens du métier, serait à son comble. Eux qui exaltent, dans leurs congrés, l’oenotourisme et ses bienfaits, n’imaginaient pas, nous dit-on, au lieu dit « Des Cabanes » (il fallait l’inventer !), l’arrivée de ces touristes d’un genre un peu particulier. Ils s’engagent donc dans des recours, en demandant au Grand Narbonne et à son Président  Bascou, d’enfin les écouter . Cette décision, prise dans la précipitation et sans concertation, d’après nos vignerons, serait en effet contraire au « schéma de cohérence et de valorisation » de leur vignoble, qui ne mériterait pas d’ être ainsi traité. Etrange situation, il est vrai, quand on nous précise qu’une étude serait en cours, dans les services de l’Agglomération, pour savoir comment promouvoir ce cru AOC ; que le président de sa commission viticole , le sieur Cribaillet, a été tout bonnement snobé (c’est lui même qui le dit) ; que le Parc, (le bouquet !) n’aurait pas été sollicité pour donner un avis autorisé ; que la conformité au SCOT, n’aurait, semble-t-il, elle aussi, pas été évaluée ; que les gens du voyage, les premiers intéressés, ont été,il paraît, ignorés ; que les usagers de ce territoire, évidemment concernés, n’ ont pas, eux non  plus, à leur dire, été questionnés ; que le maire de La Palme, André Pla, discret jusqu’ici, se hausse à présent du col (on s’en serait douté !) et jure à ses ouailles qu’il a été trompé ;  que…. ; que… Bref, ce n’est pas la fête,  du côté de La Palme et Fitou, à propos de terrains, par leur nom d’ « Enjoy »,  à la poisse malheureusement prédestinés !   ! A l’image d’ Hollande et des Français, les relations entre Jacques Bascou et les vignerons du cru Fitou tournent au vinaigre. Bref, dans le narbonnais et ses vignes,  à quelques mois du « festival » Trenet, c’est loin d’être la joie… 

En politique, les mots  » tuent « …

imgres-copie-36.jpeg

 

En politique, les mots sont des balles. Comme au tennis, leurs retours peuvent être fatals. « Je n’aime pas les riches ! », affirmait notre bon et modeste Président ! Et voilà  qu’on découvre leur patrimoine au sein de ce gouvernement. Après la  Suisse et les comptes de Cahuzac, l’effet produit est détonnant. On peut donc être socialiste,  riche et mentir effrontément. C’est l’adage du moment ! Mais certains déjà disent n’avoir « jamais vécus en riche », ni hier ni maintenant. Les pauvres eux rient, qui ne peuvent vivre autrement leur réelle pauvreté. En politique les mots sont des balles, disais je ! Ils « tuent » comme jamais en ce catastrophique moment !