C’est la question que se sont posés ( je caricature à peine ) certains scientifiques, lors du Grenelle de la mer qui s’est achevé hier. Le problème est aussi simple dans son exposé que difficile dans sa résolution. En effet, depuis 1999, la région a accueilli un demi million d’habitants de plus et l’INSEE prévoit 3 millions d’habitants avant 2025 ( contre 2,5 aujourd’hui ). Or 80% d’entre eux s’installent sur le littoral! Un littoral menacé par la montée des eaux: 2,5 à 10 millimètres par an. Ce qui fait dire à Claude Allet ( un bonjour au passage…), l’ ancien directeur de mission littoral: » Va-t-on devoir délocaliser 10,20 voire 30% de notre population? » Et à Maryse Arditti, l’élue verte de la Région: » Il faut d’abord imposer aux élus de ne plus construire…non plus sur 100 mètres mais sur 500 mètres ( du littoral ) « . Elle a raison! Mais, pendant ces temps d’utiles réflexions, les élus en question, eux, n’en perdent pas du temps. Ils bétonnent! Ainsi j’apprends par un ami mien que le maire de Gruissan va raser un centre de loisirs ( une petite maison en bois et des tamaris ) et une modeste aire de stationnement pour camping car situés aux bords de l’eau et en face de la résidence Port Sud en terrains à bâtir pour y ériger des immeubles à R plus 6! Dans l’indifférence et le silence médiatique et politique local total… Curieuse conjonction d’intérêts (?) quand même alors que les mêmes ne cessent de nous vanter les mérites et les beautés ( réels ) de ce site dont la vocation est d’intégrer, bien évidemment, le Parc Naturel Régional de la Narbonnaise. A une autre échelle, et en prévision de risques de submersion marine, on déplace aussi, sous les bravos des entreprises des travaux publics et des édiles locaux, une route nationale pour sauver la plage de Sète. Un projet titanesque de 50 millions d’euros dont il faut se demander, affirme R. Certain, maître de conférence à l’université de Perpignan s’il est bien raisonnable » de mettre autant d’argent pour conserver des infrastructures qui sont vouées à disparaître « . Bref! on nage en pleine incohérence, sous l’eau et dans le noir…
Pour ou contre la fête de la musique? A cette question posée sur ce forum, j’ai déjà répondu en disant que quand elle arrivait cette fête (!!!), moi, je partais… sans me retourner. Laissant lâchement mes frères humains se noyer dans cet immense tsunami sonore et vineux. Et que nos édiles de toutes sortes et de toutes obédiences présentent comme l’allégorie même de la démocratie culturelle!!! Dans un autre style, voici ce qu’en pense un internaute anonyme: « La Fête de la Musique ça me paraît avant tout être une mesure politique visant à faire croire qu’en chacun de nous il y a un artiste qui sommeille et que celui-ci mérite son créneau d’expression. Et en plus ça permet aux mairies de dire « Regardez, on vous offre des concerts gratos » sans se faire trop chier sur la prog. La Société de Le Spectacle fait du social. Du coup tu sors écouter 38 groupes qui reprennent du Slipknot, 24 qui font du Nirvana, 42 du Cali, et 12 mauvais Djs et tu te dis que c’est ça la musique et la création. Pour moi c’est juste de l’esbrouffe, de la poudre aux yeux qui a pour effet de faire ressortir les formations médiocres qui font un son déjà connu, super facile d’accès pour bien passer avec la cuite du public. Personnellement j’ai jamais rien vu de vraiment valable à une Fête de la Bière Musique. Mais je suis peut-être mal tombé. En tout cas, célébrer le solstice d’été comme ça, pour moi ça craint. » Eh bien, cher inconnu, nous sommes d’accord!
Pour qui me lit régulièrement, ma réponse est dans mes textes. Inconstestablement et désespérément oui. J’ai tenté pendant quelques temps, France Culture et le journal de 8 heures, chez Ali Badou, et suis tombé dans la même bouillie d’une bêtise inoüie, cependant sauvée par les chroniques d’Olivier Duhamel, Slama et Adler. En ce moment c’est plutôt Radio Classique: plus reposante et informée, et une sélection de blogs où traiter et donner une forme à peu près lisible au monde qui va veut encore dire quelque chose. Pour en revenir à ce livre, voici ce qu’en pense le journaliste du » Monde » aujourd’hui: » François Dufour a la dent dure. Dans un livre au titre provocateur, il se fait une joie d’égratigner la presse française. Il fait souvent mouche. Selon lui, les journalistes français ont tendance à mélanger faits et commentaire, sont trop parisiens, trop occupés à se recopier les uns les autres, enclins à raconter la misère du monde… Il constate, à juste titre, que ce sont souvent les journalistes politiques qui ont pris la tête des journaux. La raison en serait, d’après lui, « une prédominance des opinions politiques sur les faits ». Honnêtement, qui peut affirmer le contraire?
» J’ai déjà évoqué le sujet à propos de Madagascar qui avait vendu un million d’hectares de terres cultivables aux Coréens, mais j’y reviens étant donné les nouvelles que l’on apprend sur l’extension de ce phénomène : une véritable ruée vers les terres agricoles de la part de pays qui en manquent.
La Chine aurait acheté 2,8 millions d’hectares en République démocratique du Congo pour y exploiter l’huile de palme (voir ci-joint une photo de ce genre d’exploitation au Cameroun). La Tanzanie, le Soudan, Madagascar et bien d’autres pays (comme le Brésil depuis des dizaines d’années) voient arriver les acheteurs étrangers. L’ONU s’en inquiète car il faut trouver les moyens d’apporter des garanties aux paysans qui habitent sur ces terres. La crise alimentaire de 2008 n’a fait qu’accélérer le processus. Près de 20 millions d’hectares auraient déjà fait l’objet d’achat en Afrique.
Quand les autorités nationales sont d’accord, les paysans qui habitent sur place n’ont plus aucun recours. Voilà une injustice fondamentale qui touche des millions de personnes dans défense. Seule l’attention internationale peut les aider en forçant les Etats à une réelle vigilance. «
Deux fléaux frappent les narbonnais résidant en centre ville et les promeneurs: les terrasses et les bagnoles. Eviter les premières, c’est à coup sur se retrouver sous les roues des secondes. Echapper aux secondes, c’est rester bloquer au milieu des premières. La solution:il n’y en a pas…semble nous dire le nouveau pouvoir municipal. Pourquoi? Parce qu’il faut soutenir l’industrie touristique ( sic!!! ) en permettant un développement du chiffre d’affaires des bistrotiers à un coût raisonnable, nous dit-on (celui de la modeste redevance d’occupation du domaine public, qui est, en réalité, une subvention déguisée).Tout en réglant le problème de la cigarette ( ce qui revient à subventionner de fait la prolifération des cancers de toute sorte !…) . Quant à la bagnole…, il faut bien venir en ville… pour s’y asseoir, sur les terrasses! Et voilà nos places et la promenade des Barques transformées en parkings sauvages ( Ah! les Barques, les Vendredi et Samedi soir, on se croirait dans une ville du tiers monde ) Avec en sus, à présent que l’été s’installe, et comme si ces deux fléaux ne suffisaient pas, des « animations » orchestrées par les mêmes bistrotiers qui crachent des décibels comme ils rejettent leurs trops pleins de bière. En éructant dans un rayon de trois kilomètres des sons barbares que le patron du Sans-Pitié ose appeler « concert musical « . Pendant ce temps, nos édiles dorment. Laissant le domaine public et le coeur de la cité tomber entre les mains grossières et irrespectueuses de la » petite bourgeoisie » commerçante, dont tout le monde connait, ici et ailleurs, le sens de l’esthétique et le souci du bien commun. Il serait peut-être temps, que la majorité municipale, qui voit » Grand » mais avec, pour l’heure, de petites lunettes , se dote enfin d’une vraie politique de centre ville.
Ve 21.9.2024 « Putainng ! Vous voulez vous suicider ? Vous pouvez pas me laisser passer, nom de Dieu… Putainng ! » Au volant de sa décapotable blanche, toit ouvert, à l’arrêt devant le passage piéton […]