Il n’y a pas si longtemps encore, les keynésiens purs sucres menés parJean Paul Fitoussi de l’OFCE,nous expliquaient à longueur de colonnes dans le journal « Le Monde » qu’il fallait un euro faible et creuser les déficits pour relancer nos économies et réduire le chômage. Nous y sommes enfin et le résultat, comme d’habitude, infirme les prévisions de nos experts : croissance molle et chômeurs en plus. Avec, en prime, la fuite de l’épargne non résidentielle et la hausse de son prix, qui creuse un peu plus nos déficits publics. La solution ? Augmenter l’impôt sans toucher aux dépenses publiquesnous ditXavier Timbeauledirecteur du département analyse et prévision à l’OFCE. Tiens donc ! Pour nous retrouver en AAA-, largués par les Allemands et au régime espagnol ? Méfiez vous des économistes, ils ont toujours raison…
9500 euros par mois ! Un salaire de haut fonctionnaire, nous dit Christine Boutin. Bigre ! Sans doute celui d’un Conseiller d’Etat en fin de carrière qui place haut l’idée qu’elle se fait de ses compétences administratives. Et qui, cumulé à sa retraite de parlementaire : 6000 euros mensuels (pour 21 années de cotisations…un ange passe) et à sonindemnité de conseillère générale des Yvelines de 2 605 euros brut (où elle ne doit jamais aller, compte tenu de sa charge de travail dans un domaine qu’elle ne connaît pas : la mondialisation) font un revenu de 18 000 euros par mois. Enfin, jusqu’à aujourd’hui puisqu’elle vient de renoncer à ces 9500 euros assez scandaleux, non en droit comme elle le répétait en boucle ces deux derniers jours mais, sans doute aucun, du point de vue de la morale publique. Car ne tournons pas autour du pot, cette mission et ce salaire étaient de « complaisance ». Comme le sont nombre de ces emplois distribués dans les « premiers cercles » du pouvoir par tous les exécutifs de notre République: Régions, Départements, Communautés Urbaines et d’Agglomérations… Une République qui, en l’espèce, perpétue des pratiques d’Ancien Régime à tous les étages de son édifice institutionnel en récompensant sous forme de prébendes et de privilèges les membres les plus dévoués du clan dominant. Et qui démontre tous les jours ou presque, comme la démocratie, qu’elle reste inachevée…
Une décision municipale présentant l’aspect le plus consensuel et le plus démocratique que l’on puisse imaginer lue dans la presse narbonnaise : « Le samedi les parkings resteront gratuits ». Ceux du centre ville, plus précisément. Qui, en effet, pourrait être contre un tel acte de générosité politique en ces temps de crise ? Personne, évidemment ! Sauf que, « ce manque à gagner », il faudra bien que quelqu’un le finance. Ce sera donc, à défaut de l’automobiliste résidant ou pas, le contribuable local usant de ses seules jambes pour se déplacer. Ainsi, ma voisine de 82 ans qui se meut pédestrement, à l’aide d’une canne, et qui, tous les mois, paye ses impôts subventionnera-t-elle mon coiffeur qui, chaque samedi, scotche ostensiblement devant son enseigne le dernier modèle de 4X4 BMW . Une bien curieuse manière de lutter contre les inégalités sociales, d’inciter aux déplacements doux et d’encourager au respect des règles de la civilité…
« Arrêtez la planète, je veux descendre ! Mais personne ne m’entend. C’est comme dans un cauchemar, où les cris n’arrivent pas à sortir du fond de la gorge. Mais, après la pluie, après la noirceur du monde, arrivent le printemps et la lumière d’un monde neuf et beau ! Je pense à cet espoir parce que je viens de voir une belle femme en train d’allaiter son bébé, assise sur un banc, au jardin du Luxembourg, indifférente au tumulte et au bruit du monde. » C’est la conclusion d’un article de Tahar Ben Jelloun publié dans « le Monde » : Peurs. Sa dernière phrase m’amenant à monter sur mon escabeau pour sortir du troisième rayonnage de ma bibliothèque « La part manquante » de Christian Bobin, où on peut lire ceci : « Elle est seule avec, dans le tour de ses bras, un enfant de quatre ans, un enfant qui ne dément pas sa solitude, qui ne la contrarie pas, un enfant roi dans le berceau de sa solitude. » ( page 9 ). Et un peu plus loin ( page 14 ) : « Si totalement brûlée d’amour qu’elle en est lumineuse, et que son visage suffit à éclairer le restant de votre journée, tout ce temps à tuer avant le train à prendre, avant le jour de votre mort. » . Sur la plus haute branche d’un arbre dont j’ignore le nom, écrivant ce texte devant ma fenêtre largement ouverte pour jouir de l’air frais du matin, un chardonneret, ignorant nos peurs et nos manques, chante à la vie…
Pressez le citron. Lavez et équeutez les fraises. Mixez-les avec le jus du citron. Passez le coulis obtenu au chinois pour éliminer les graines. Préparez six bandes de papier bristol et glissez-les en les enroulant dans six petits moules à soufflé. Fixez la bande par du ruban adhésif ou un trombone. Dans une jatte, fouettez au batteur les jaunes avec 150 g de sucre et le sucre vanillé. Placez la jatte au bain-marie et continuez à remuer pour que le mélange triple de volume. Hors du feu, continuez de fouetter jusqu’à complet refroidissement. Montez la crème fraîche froide en chantillypas trop ferme. Fouettez les blancs en neige avec le reste de sucre. Incorporez-les dans les jaunes puis ajoutez la chantilly et terminez par le coulis de fraises. Répartissez dans les moules, lissez la surface et placez au congélateur 6 h. Sortez les soufflés 20 min. avant de les servir. Retirez la bande de bristol. Décorez de fraises fraîches…
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]