J’ai suivi le conseil d’Alain : je me suis levé plus tard que d’habitude. Alain est un ami cher. Nos chemins professionnels se sont croisés, un jour, dans un département voisin. S’il a fait une belle carrière dans le corps préfectoral et à l’Inspection Générale de la Culture, sa trompette et ses musiciens étaient en réalité sa vraie vie. Celle qui aujourd’hui lui fait parcourir le monde.
Il y avait peu de monde dans les Halles, ce matin. Très peu ! Des dames surtout. Agées. Les plus jeunes étaient derrière leurs étals. Elles s’ennuyaient. Le temps était lourd. Il passait mal. L’ambiance était noire. Le silence gris. On aurait pu entendre le murmure des terminaux de paiement mobiles. J’ai acheté mon pain chez Anna. On ne voit que ses grands yeux bleus.
À gauche Pierre Barnerias ; à droite Serge Abad-Gallardo
Étonnement, je n’ai rien lu sur ce « Hold-Up » tenté sur notre intelligence critique qui nous apprenne quelque chose sur son réalisateur – comme on le fait habituellement – ainsi que sur la composition de son oeuvre. Ce dernier point, il est vrai, ne mérite pas qu’on s’y attarde, tant les différentes séquences de ce film ne sont que des redites et l’ensemble une compilation de tout ce qu’on voit passer sur les réseaux sociaux et les plateaux des chaînes en continue depuis au moins 6 mois.
Faire part du Midi Libre en première page de cette édition dominicale qui nous annonce la (re !)naissance providentielle dans la joie et l’allégresse de notre divine et virginale enfant Carole ! Que sonnent à toutes volées nos merveilleuses et très inspirées cloches communicantes… Alléluia ! Alléluia !